Félix Tshisekedi avait encore mené les Congolais en bateau. Et ceux qui estimaient que ses déclarations étaient propagandistes et électoralistes risquent d’avoir finalement raison.
Comme on le sait, le 18 décembre dernier, alors qu’il clôturait sa campagne électorale, sur Top Congo, Tshisekedi avait promis que si une seulement localité congolaise était attaquée ou qu’un citoyen congolais était tué par la coalition M23-AFC de Corneille Nanga, il n’hésiterait pas à attaquer directement le Rwanda sur autorisation de 2 Chambres du Parlement réunies en congrès.
Cependant, en dépit d’attaques répétitives contre des localités où les civils périssent sans raison, depuis sa réélection, Tshisekedi est resté silencieux, retranché dans ses bureaux de la Cité de l’Union africaine à Kinshasa.
Le jeudi 25 janvier, dans la cité de Mweso, dans le Masisi au Nord-Kivu, le M23 a perpétré un nouveau carnage. Celui-ci a largué une bombe qui est allée s’écraser sur une maison d’un particulier où des civils avaient déjà trouvé refuge pour échapper aux balles des belligérants.
Selon l’armée congolaise, 19 Congolais ont alors trouvé la mort et 27 autres ont été blessés, sans compter des dégâts matériels enregistrés.
Pour des internautes congolais, il est temps que Félix Tshisekedi mette en exécution sa menace en activant véritablement les leviers de défense dont il dispose.
« Est-ce que la communauté internationale va ressusciter nos Congolais? On n’accuse pas un enfant auprès de sa mère. Nous avons confiance en nos FARDC. Appliquez la loi de la guerre. Les Congolais ne veulent plus voir les communiqués où les gens meurent », réagit un Congolais sur le communiqué de presse des FARDC.
Il faut dire que sur le terrain, un cessez-le-feu qui ne dit pas son nom continue de s’observer dans le camp FARDC. Seules les résistants Wazalendo entrent par moment en danse sans aller plus loin.
Charles Mapinduzi