La République démocratique du Congo va mal aussi bien à l’interne à l’extérieur.
En plus de la grogne enregistrée au pays, une autre sonne de l’étranger, depuis les ambassades congolaises.
A en croire les syndicalistes au niveau de ces chancelleries accréditées dans divers pays, les diplomates et personnels sont aujourd’hui à 5 mois d’impayement de salaire.
Il s’agit, mentionnent-ils, de 3 mois pour 2023 et 2 mois pour 2024. Ils indiquent également que les frais de fonctionnement n’ont plus été envoyés depuis 9 mois, notamment 7 mois pour 2023 et 2 mois pour 2024.
Puis, à côté, ils disent attendre les frais des loyers annuels pour 2024-2025, des frais qui n’arrivent toujours pas.
Ces victimes qui disent en avoir marre ont dénoncé ces retards auprès de Christophe Lutundula, ministre congolais de la défense.
Ils déplorent ces conditions et rappellent qu’ils ont du mal à survivre à la situation liée à l’eau, à l’énergie, à l’assurance maladie, etc.
« Nous avons des familles que nous devons prendre en charge, avec d’autres dépenses telles que le gaz, l’eau, le courant, l’assurance maladie et le transport pour aller au travail », expliquent-ils dans une note à Christophe Lutundula.
Plusieurs secteurs du pays connaissent la même situation. Des arriérés, des impayements ou encore des salaires médiocres sont régulièrement dénoncés ça et là par des Congolais qui, par des grèves, exigent des autorités de Kinshasa une attention particulière sur leur cas.
Charles Mapinduzi