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En RDC, malgré ses 81 ans, Christophe Mboso a réussi à prendre en otage 500 députés nationaux et à mettre toute la République dans sa poche !

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En République démocratique du Congo, le président sortant de l’Assemblée nationale a réussi à arrêter le temps. Il a aujourd’hui 81 ans et est, de facto, dirigeant intérimaire de la Chambre basse en attendant le vote du prochain bureau. Il est également celui qui doit organiser les élections qui doivent donner son successeur.

Cependant, l’octogénaire ne sait pas lâcher la manne. Déjà, il enviait le poste malgré l’expiration de son mandat. Lui qui a été plébiscité président de l’Assemblée nationale après la chute provoquée de Jeanine Mabunda en fin 2020, refuse de quitter. Il y a peu, il a été battu par Vital Kamerhe lors des primaires organisées au sein de l’Union sacrée de Félix Tshisekedi.

Mais, cela ne l’a pas dissuadé pour autant. Il veut aller jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte. D’ailleurs, certaines indiscrétions affirment que Christophe Mboso envisagerait de se porter candidat indépendant contre le président de l’UNC en dépit de primaires qui ne lui ont pas donné vainqueur. Il est prêt à défier l’Union sacrée pourvu que le perchoir lui revienne de nouveau pour ce second quinquennat de Tshisekedi.

Alors que le pays est en urgence sur tous les plans, Mboso Nkodia bloque la machine : ni programme, ni calendrier, rien. L’Assemblée nationale vit en autarcie jusqu’à ce que le vieux président décide autrement. Les élus de la nouvelle législature n’y peuvent rien, ils sont muselés et pris en otage pliés entre les 4 volontés du puissant Christophe Mboso.

Certains élus ont essayé de hausser le ton mais jusqu’ici, rien de plus concluant pour exiger la publication d’un calendrier pour l’élection d’un nouveau bureau.

Ni Félix Tshisekedi, à moins qu’il soit dans le coup, ni Vital Kamerhe, probable futur président de la Chambre, personne n’ose donner un ordre qui puisse fléchir Christophe Mboso. Pour l’instant, c’est lui le patron qui sait quand et comment sera organisée la mise en place du nouveau perchoir.

Pourtant, même si le gouvernement Judith Suminwa tarde à être mis en place, seul le Parlement devrait l’installer, à condition que ce dernier se dote d’abord de nouveaux dirigeants. En gelant le processus, Christophe Mboso s’assure de bloquer, à lui tout seul, toute la République qui doit lui obéir au doigt et l’œil.

Sinon, comment expliquerait-on ce silence de la présidence? Ou même celle de l’UDPS qui a souvent été chaude face à ce genre de faits? Ne sont-elles pas un soutien dans l’ombre de Christophe Mboso ? Car, c’est ce qu’une certaine opinion croit.

En effet, bien avant même les primaires de l’Union sacrée, certaines fuites témoignaient que la famille politique et biologique du chef de l’Etat soutenait Christophe Mboso qu’elle trouvait plus flexible que Vital Kamerhe et Bahati Lukwebo.

A en croire ces sources, les Tshisekedi craignaient la présence du président de l’UNC à la tête de la Chambre, le soupçonnant d’être imprévisible, capable de bloquer certains de leurs projets et initiatives. Que Mboso Nkodia dicte sa loi à la République sans que personne ne le lui reproche, cela interpelle et suscite de légitimes interrogations.

Charles Mapinduzi

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