- Advertisement -spot_img
AccueilNewsAssemblée nationale en RDC : coincé et pris en étau, Christophe finit...

Assemblée nationale en RDC : coincé et pris en étau, Christophe finit par céder à la pression

- Advertisement -spot_img

La pression populaire a finalement eu raison de Christophe Mboso qui tenait à s’accrocher au pouvoir en dépit de l’expiration de son mandat à la tête de de l’Assemblée nationale.

A travers une décision du 8 mai, l’octogénaire président sortant de la Chambre basse a enfin rendu public le calendrier des élections qui doivent donner son successeur.

A en croire ce document consulté par par Partisan-rdc.net, le dépôt des candidatures est désormais fixé à ce vendredi 10 jusqu’au lundi 13 mai. L’examen des dossiers des candidats est fixé au mardi 14 mai et la liste définitive devrait être affichée le 15 mai. Le jeudi 16 mai est arrêté pour la campagne électorale alors que l’élection et l’installation du nouveau bureau sont projetées au 18 mai.

On en arrive finalement là après plusieurs dénonciations des acteurs politiques et même sociaux de la vie nationale congolaise. On a reproché à Christophe Mboso de bloquer la machine alors que le pays était entièrement en urgence sur plusieurs plans.

Un groupe de députés venaient déjà de se lancer à travers une motion pour destituer Mboso qui, visiblement, ne voulait pas rendre public le calendrier afin de proroger sa présence à la tête du bureau.

Pas seulement eux mais aussi un groupe de membres de l’UNC qui se réclamaient « fous de Vital Kamerhe » étaient quasiment prêts à se déverser dans la rue pour apporter un soutien à leur autorité morale et exiger la tenue du scrutin.

Mais, l’attitude de Christophe Mboso a tout de même interrogé. Il a tenu tête mais aucun d’entre les décideurs à la présidence n’a osé lui faire pression et, peut-être, n’eut-été les réclamations populaires, rien ne serait fait jusque-là.

Dans l’opinion, on avance alors que le président sortant de la Chambre basse avait un soutien de Félix Tshisekedi. D’ailleurs, bien avant les primaires entre Kamerhe, Mboso et Lukwebo, des indiscrétions affirment déjà que la famille politique et biologique du chef de l’Etat ne voulait pas voir le fondateur de l’UNC prendre la tête du bureau.

Ainsi a-t-elle voulu reconduire le président sortant qu’elle sait manipulable alors que Vital Kamerhe est imprévisible et risque de contrecarrer les plans envisagés par le pouvoir, notamment la modification de la constitution que Félix Tshisekedi espère.

Charles Mapinduzi

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Stay Connected
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Must Read
- Advertisement -spot_img
Related News
- Advertisement -spot_img

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Twitter
Instagram
WhatsApp
Tiktok