Désormais un seul geste suffit pour dénoncer le silence coupable et complice de la communauté internationale face aux massacres dans l’Est de la RDC, perpétrés par le Rwanda et l’Ouganda sous couvert du M23.
Il suffit de mettre la main sur la bouche et les deux doigts en forme d’un revolver sur la tête qui signifie (on nous tue mais vous gardez silence), le tour est joué. Le premier à utiliser ce geste est le footballeur congolais Cédric Bakambu qui en a fait d’ailleurs la célébration de ses buts.
Dorénavant, le silence coupable et complice de la communauté internationale est décrié en dehors des territoires congolais.
Récemment, au Burundi, à l’université Hope Africa University, main à la bouche, doigt à la tête, des étudiants burundais ont témoigné leur soutien à la cause des congolais en dénonçant le silence de la communauté internationale, lors d’une cérémonie de collation des grades.
Bien avant, Héritier Luvumbu footballeur congolais évoluant dans un club rwandais Rayon Sports avait également recouru à ce geste pour exprimé son ral-le-bol face à la détérioration de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu au cœur de Kigali face à des centaines de rwandais. Un acte de bravoure qui lui a coûté la résiliation de contrat et son expulsion.
Il faut aussi rappeler que lors de la demi-finale entre la RDC et la Côte d’Ivoire, les léopards congolais n’avaient pas manqué d’exhiber ce geste devenu populaire pour dénoncer la complaisance des Nations-Unies, États-Unis d’Amérique, Union Européenne face à Kagame.
Mardochée Mpyana Kanku
