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Assassinat de Chérubin Okende : Le colonel Kiki cité dans l’opération qui a conduit à la mort de l’ex-bras droit de Moïse Katumbi (Rapport ANR)

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Si le procureur général s’était vite prononcé sur l’affaire Chérubin Okende, allant jusqu’à affirmer que l’opposant avait été achevé par une balle qui provenait de l’arme de son garde du corps, les indiscrétions de l’Agence nationale des renseignements ont dit le contraire, laissant planer un doute sur la vraie volonté de la justice congolaise à faire la lumière sur le dossier.

Une note de l’ANR témoigne que Chérubin Okende a plutôt été cagoulé, asphyxié et étouffé par des militaires identifiés comme ceux appartenant aux renseignements.

« Il revient que l’honorable Okende fut l’objet des menaces et intimidations, attitudes non acceptables par celui-ci qui a réagi par des injures proférées à l’égard de ses bourreaux. En réaction de son comportement, les éléments menaçaient l’honorable ont fini par cagouler sa tête par un sachet et ainsi, il a trouvé la mort à la suite de l’étouffement », précise la note de l’ANR parvenue à la presse.

Par ailleurs, le même rapport pointe du doigt le colonel Kiki qui avait été à la commande lors de cette opération qui a abouti à l’assassinat de l’ancien ministre des Transports.

« La nuit, cette opération, sur ordre du colonel Kiki, commandant des opérations, son corps fut déplacé par le véhicule de la DEMIAP pour rejoindre son propre véhicule garé à Kintambo vers les installations de l’Eglise Armée du Salut en face de Chanic Métal. C’est à partir de cet endroit que le corps et la jeep de l’honorable Okende ont été amenés vers la route de la Gare Centrale SCTP pour être abandonnés sur la voie publique après avoir tiré 2 coups de balles sur le corps, en face de la société SEP Congo », renchérit la même note de l’ANR.

« Les informations obtenues d’un agent oeuvrant à la DEMIAP et de diverses sources contactées, l’invitation à la Cour constitutionnelle tire sa source sur la propriété d’un immeuble situé dans le quartier Mont Fleury acheté par l’honorable Okende dont un responsable du cabinet du président de la République convoitait et désirait acquérir », rapporte l’Agence nationale des renseignements.

Il faut dire que plus d’un mois et demi après son assassinat, Chérubin Okende n’est toujours pas enterré. En même temps, les enquêtes sur le meurtre stagnent, a regretté la famille du député.

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