Les révélations des services des renseignements placent de plus en plus le régime Tshisekedi dans de sales draps au sujet du décès de Chérubin Okende. Tout est maintenant clairement établi que l’ex-bras droit de Moïse Katumbi a sciemment été assassiné par les renseignements militaires, ex-DEMIAP.
Jeune Afrique qui a consulté une note de l’ANR livre les détails sur les circonstances de cet assassinat. A en croire ces informations, Chérubin Okende était effectivement dans les enceintes de la Cour constitutionnelle vers 16h du 12 juillet 2023 avant d’être retrouvé mort le lendemain.
Ici, l’ancien ministre sera sollicité par les enfants de la rue pour une aide. Puis, un véhicule blanc Land cruiser à bord duquel 6 éléments en tenues militaires se sont approchés puis ont menacé l’ex-ministre. Les militaires à l’intérieur du véhicule blanc portaient la tenue de l’ex-DEMIAP (renseignements militaires).
La note de l’ANR renchérit qu’après des menaces, les bourreaux d’Okende qui l’ont embarqué dans leur jeep blanche finiront par le cagouler à la tête au moyen d’un sachet pour l’asphyxier et ainsi l’étouffer. L’ancien porte-parole d’Ensemble est décédé dans le Land cruiser en route alors qu’il devrait être acheminé dans les locaux de la Demiap.
Aux Renseignements militaires, Chérubin Okende devrait être entendu sur la propriété d’un immeuble situé dans le quartier Mont Fleury à Kinshasa qu’il avait acheté et qu’un responsable du cabinet de Félix Tshisekedi convoitait et désirait acquérir. C’est à ce stade où l’assassinat de Chérubin s’avère avoir été commandité par le cercle de Félix Tshisekedi, malheureusement à cause d’une simple propriété.
Il y a anguille sous roche, dans la mesure où la version qui avait vite été donnée par le procureur général est tout le contraire de ce qu’indique l’ANR. En effet, la justice avait aussitôt communiqué que Chérubin Okende avait été tué par une arme à feu retrouvée dans son véhicule, arme qui appartenait à son garde.
Charles Mapinduzi
