Qui d’entre les candidats à la présidentielle est-il réellement de l’étranger ? Félix Tshisekedi qui s’empresse à doigter les autres semble bien être ce profil de ce candidat de l’étranger. Déjà, son passé l’atteste. Alors que les Congolais militaient pour l’avènement de la démocratie au pays, l’actuel président était en Belgique entre 1985 et 2015. D’ailleurs, ses enfants, y compris son épouse, ont reçu la nationalité belge, indique-t-on.
Puis, l’on sait qu’au lieu de se concentrer sur les vrais problèmes du pays au cours de son quinquennat, Félix Tshisekedi a passé tous les 5 ans à sillonner le monde sans qu’aucun investisseur ne le prenne au sérieux. Décidément, s’il traite d’autres de candidats de l’étranger, il se révèle qu’il va alors s’agir d’un étranger qui aime le Congo (Moïse Katumbi) et d’un Congolais qui aime l’étranger (Tshisekedi), s’il faut abonder dans le même sens que le président sortant.
Et, son amour pour l’étranger continue de s’affirmer. Selon des informations relayées par le prestigieux quotidien belge Le Soir, le couple Tshisekedi a acquis une villa en Belgique, qui a coûté jusqu’à 6,5 millions d’euros.
Décidément, le chef de l’Etat congolais et sa famille préparent l’après-pouvoir. Et, comme ils ont plus d’attirance pour la Belgique que pour le Congo, ils envisagent de se retrancher dans l’ex-métropole de la RDC dès qu’ils auront fini leur mandat.
Et, ce qui fait le plus tiquer, c’est la coquette somme de plus de 6 millions d’euros. D’où proviennent tous ces fonds si ce n’est que du trésor public, se demandent nombre de Congolais sur les médias sociaux.
Et, Olivier Kamitatu s’en prend directement au successeur de Kabila qui n’arrête d’accuser Moïse Katumbi d’être un candidat à la solde de l’étranger.
« Selon le grand quotidien belge, la gentilhommière du Chef de l’Etat congolais et de son épouse a coûté la bagatelle de 6,25 millions d’euros. Une broutille !
Le président-sortant qui fait campagne en revendiquant un ultra-nationalisme et un patriotisme assumés, s’est fait acheter sa première maison à l’étranger, dans un quartier chic de son pays d’adoption où il était jusqu’il y a quelques mois encore résident permanent, avec des fonds d’une banque étrangère, en recourant à des sociétés de construction, d’entretien, de jardinage et de gardiennage étrangères…
Il n’a vraiment pas fière allure ce nationalisme-là« , écrit-il.
Puis, au porte-parole de Moïse Katumbi de rappeler que le no 3 à la présidentielle, lui, a fait la quasi-totalité de son oeuvre sur le sol congolais.
« Quant au candidat accusé être « de l’étranger », il a lui construit son palais dans son village natal, en recourant aux corps de métiers congolais, aux maçons, aux jardiniers et au personnel de maison congolais, avec son argent personnel…
Il y a toujours quelque chose de pathétique, d’affligeant et même de gênant quand un illusionniste ou un bateleur est démasqué« , chute Olivier Kamitatu.
Au regard de ce qui précède, les Congolais devraient ouvrir l’œil et le bon. Car, il ressort que le sorcier est en train de crier au sorcier. Le vrai candidat de l’étranger se révèle être celui qui traite d’autres d’étrangers.
Charles Mapinduzi
