Après l’adresse de Denis Kadima aux 24 candidats-présidents de la République en présence de la CENI, les discussions se sont poursuivies en huis-clos.
L’échange a eu lieu entre la CENI et les compétiteurs. L’opposant Franck Diongo a alors profité de l’occasion pour rebondir sur certaines questions brûlantes, notamment celles relatives à la description politique.
Lui-même ex-prisonnier politique sous Kabila, Diongo a évoqué les cas du journaliste Stanis Bujakera qui resté coffré à la prison de Makala depuis début septembre. Mais aussi le cas du bras droit de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, arrêté depuis mai dernier mais qui n’a toujours jamais été libéré alors que sa santé va de mal en pis.
Franck Diongo a évoqué les 2 cas en présence de Félix Tshisekedi, le président sortant qu’on a toujours accusé d’avoir fait de Bujakera et Kalonda des prisonniers privés pour des motifs qui ne tiennent pourtant pas debout.
Selon une source interne qui participe aux discussions en aparté et qui s’est confié à Partisan-rdc.net, l’opposant a demandé que les 2 détenus soient d’abord libérés avant la prochaine présidentielle.
Franck Diongo est aussi revenu sur le processus électoral à proprement parlé, entre autres sur les ratés qu’enregistre la CENI et qui risquent de conduire le pays vers un hold-up électoral. Il a dénoncé les cartes d’électeurs défectueuses, y compris des duplicatas à problèmes ou encore non accessibles.
Puis, il a pointé d’un doigt-accusateur plusieurs bureaux de vote, portant les mêmes noms mais avec différentes adresses. Ce qui atteste qu’il se prépare une fraude électorale. Aussi, les listes électorales non affichées qui décourage les électeurs, dit-il.
Charles Mapinduzi