Entre le candidat porté par l’Union sacrée et celui porté par l’opposition, il n’y a pas match. Sur le terrain, Moïse Katumbi ne fait que terrasser Félix Tshisekedi qui balbutie face aux Congolais du Kongo qui lui rappellent ses promesses non tenues.
D’ailleurs, nombre d’observateurs redoutent que le président sortant ait plus de morceau dur à croquer lors de l’étape de l’Est, cette contrée déchirée par l’insécurité que le régime n’a pas réussi à éradiquer pendant 5 ans.
Pendant ce temps, le quatuor Katumbi-Kikuni-Matata-Diongo se « balade » dans la contrée : il est sur un terrain conquis et ne fournit aucun effort supplémentaire pour convaincre les futurs électeurs du no 3 à la présidentielle. Sans grande mobilisation, des foules difficiles à contenir sont en train d’accourir pour voir le Moïse attendu pour sauver le pays.
Et, le président d’Ensemble pour la République qui bénéficie du soutien valeureux de Seth Kikuni, Matata Ponyo et Franck Diongo est passé d’un simple candidat en un vrai bulldozer qui n’épargne aucun électeur à son passage.
Après Kisangani, Buta, Isiro et Bunia où il a rassemblé des marrées humaines qui scandaient le changement, Moïse Katumbi a encore fait carton plein à Mahagi ce jeudi 23 novembre avant de marcher sur Goma le même jour. Lors d’une marche à pied, des enfants, jeunes et vieux, des femmes et des hommes ont chômé leurs activités pour écouter l’opposant.
Il s’agit de signes avant-coureurs qui ne trompent pas et qui ne pourraient causer que de l’insomnie à l’Union sacrée. Hormis la fraude électorale à travers la CENI et la Cour constitutionnelle, Félix Tshisekedi risque d’avoir du mal à s’en sortir en décembre prochain.
Charles Mapinduzi
