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Campagne électorale en RDC : Par crainte que Moïse Katumbi draîne plus de foules que Félix Tshisekedi à Kindu, les autorités tentent d’empêcher et de saboter le meeting de l’ex-gouverneur

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Le phénomène Moïse Katumbi fait peur. Depuis le début de sa tournée électorale dans la partie orientale du pays, l’ex-gouverneur ne fait que drainer des foules. A Kisangani et à Bukavu par exemple, des gens se sont rangés comme pour écouter l’évangile, sans oublier Goma, Beni, Butembo, Buta, Kamituga, Idjwi et ailleurs où les Congolais ont accouru pour l’écouter.

Une autre étape décisive est celle de Kindu, au Maniema. Cette province essentiellement acquise à l’opposition s’est montrée hostile vis-à-vis du candidat no 20, Félix Tshisekedi. Ce dernier qui ne l’avait jamais visitée depuis le début de son quinquennat, y a bénéficié d’une douche froide qui l’a contraint de rebrousser chemin et de rentrer précipitamment à Kinshasa.

En effet, c’est le Maniema le fief électoral de Matata Ponyo, l’ex-premier ministre qui a décidé d’accompagner Moïse Katumbi. C’est également la province de Salomon Kalonda, bras droit du président d’Ensemble pour la République, détenu innocemment à la prison militaire de Ndolo (Kinshasa). Dans la même entité, on note le Kabiliste Ramazani Shadari.

Dans les faits, le Maniema est entre les mains de l’opposition. Le président sortant qui y a séjourné pour une très courte durée s’est vu désavoué au cours de son premier meeting de campagne. Les Congolais de la place lui ont rappelé les nombreuses promesses faites sans être tenues, ont exigé la libération de Kalonda et la restitution de l’argent ponctionné par la taxe RAM.

En un mot comme en mille, c’était un véritable coup dur pour le candidat à sa propre succession. Et, c’est dans ce contexte que Moïse Katumbi doit se rendre dans la ville ce mardi 28 novembre. Par peur que l’opposant remporte les électeurs en sa faveur mais au détriment de l’Union sacrée, les autorités locales ont d’abord interdit tout meeting à la Tribune publique de Kindu.

Elles expliquent que l’espace mérite d’être réfectionné et réhabilité. Pourtant, c’est de là que le chef de l’Etat s’est exprimé.

« Scandale à Kindu : La Tribune publique a été fermée pour travaux un jour après le meeting du président Tshisekedi pour empêcher à Matata et Katumbi de faire leur meeting à ces lieux. Pour mémoire, cette tribune a été construite en 2015 par le gouvernement Matata« , dénonce l’opposant Matata Ponyo.

Mais, cela n’a pas suffi. Même l’autre lieu choisi pour l’allocution du candidat no 3 à la présidentielle a été vandalisé par la police envoyée par les dirigeants provinciaux du Maniema. Objectif, saboter la campagne électorale de Katumbi sur place.

« Après avoir interdit la tenue du meeting de Moïse Katumbi à la Tribune publique de Kindu, les autorités provinciales ont envoyé nuitamment des policiers pour détruire à la Place Mapon la tribune où Katumbi doit finalement tenir son allocution. Quel est l’objectif de cet harcèlement autoritaire contre le candidat numéro 3? », dénonce le président du LGD.

On ne le dira pas assez, la peur semble avoir déjà changé de camp. Face à un bilan quasi-inexistant, Félix Tshisekedi ne sait plus tenir. Sauf si la CENI et la Cour constitutionnelle décident d’accompagner le régime, le candidat de l’Union sacrée semble n’avoir aucune chance de l’emporter.

Charles Mapinduzi

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