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Candidature commune de l’opposition : des avancées notables enregistrées dans les assises de Pretoria, bientôt la fumée blanche !

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En 3 jours du début de la campagne électorale en République démocratique du Congo, une partie de l’opposition congolaise demeure au four et au moulin pour dégager un ticket unique afin de faire face à Félix Tshisekedi, le président sortant.

A Pretoria, en Afrique du Sud où Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo, Martin Fayulu et Denis Mukwege, etc. ont dépêché leurs délégués, les tractations vont bon train.

Une source proche de ces acteurs politiques affirme qu’il s’agira de travailler sur un programme commun ainsi que sur une candidature idéale commune qui pourrait leur permettre de faire face à la mouvance au pouvoir. Puis, les clauses seront élargies à d’autres candidats à la présidentielle qui aimeraient s’associer à la démarche.

Le mercredi 15 novembre, les délégués de l’opposition ont entamé des discussions sur le programme commun et le profil d’un bon candidat commun, indique notre source. Et, ce jeudi, les violons s’accordent peu à peu et tout indique que la fumée blanche ne va plus tarder à ce sujet.

Pour ce qui est de l’oiseau rare, le mystère persiste. Cependant, à en croire la même source, les opposants sont décidés de dégager un nom avant le début de la campagne électorale.

Mais, qui sera le porte-étendard de l’opposition à la présidentielle de décembre prochain en République démocratique du Congo ? La question demeure entière ! Si en 2018, les adversaires de Joseph Kabila ont réussi in extremis à s’entendre sur Martin Fayulu avant que Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ne se retirent de la barque, la tâche est loin d’être facile pour les scrutins à venir.

Mais, face à Félix Tshisekedi et son Union sacrée pour la nation, y compris face aux soupçons de fraude électorale massive qu’entretient le pouvoir, l’opposition n’a aucun autre choix que de faire un front commun pour barrer la route aux velléités.

Et, elle l’a peut-être déjà compris. Car, à une semaine seulement du début de la campagne électorale, elle a dépêché ses représentants en Afrique du Sud pour débattre de la question.

Quelques mois plus tôt, en avril dernier, Fayulu, Katumbi, Sessanga et Matata s’étaient déjà réunis à Lubumbashi et ont clairement exprimé leur intention de s’unir. D’ailleurs, en mai 2023, ils ont organisé des manifestations à Kinshada.

Les assises de l’Afrique du Sud sont facilitées par In Transformation Initiative (ITI). Selon des informations parvenues à Partisan-rdc.net, Olivier Kamitatu et Hervé Diakiese y représentent Moïse Katumbi ; Jean Félix Senga et Devos Kitoko parlent pour Martin Fayulu. Quant à Matata Ponyo Mapon, ses émissaires sont Franklin Tshiamala et Cédrick Tombola, etc.

Jusqu’ici, Félix Tshisekedi a en face 25 adversaires. Mais, les opposants semblent décidés à se choisir un oiseau rare. Seth Kikuni, une des figures de proue de l’opposition congolaise, affirmait sans ambages qu’une candidature commune se dégagerait, même si, pour Delly Sesanga, le candidat de l’Union sacrée sera inconditionnellement battu, même sans candidat commun de l’opposition, au regard du bilan du régime.

D’après des sources bien introduites, l’ONG sud-africaine In Transformation Initiative (ITI) est aujourd’hui à la manœuvre et travaille à unir l’opposition congolaise. Et, elle n’est pas à sa première tentative.

Car, avant la présidentielle de décembre 2018, celle-ci avait réussi à réunir plusieurs leaders de l’opposition à Joseph Kabila, bien avant les assises de Genève qui avaient abouti à la désignation de Martin Fayulu comme candidat commun de l’opposition (Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe s’étant retirés pour faire cavalier seul).

Pour matérialiser son projet actuel, l’ONG sud-africaine a invité Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Matata Ponyo et Delly Sesanga à prendre part à un dialogue préparatoire en prélude des élections à venir.

Il devrait s’agir « d’explorer les possibilités de collaboration entre l’opposition », notamment la possibilité d’avoir à la fois un candidat commun et une plateforme électorale commune.

Dans un premier temps, il était prévu que les pourparlers qui ont débuté le lundi 13 novembre en Afrique du Sud prennent 3 jours pour trancher sur ce qui devrait suivre.

Il faut dire que sur les 25 candidats de l’opposition, nombreux ont exprimé leur souhait de voir les opposants s’unir pour battre la mouvance au pouvoir. Mais, avant cela, le bilan de Félix Tshisekedi le trahit déjà. Cinq ans après son avènement à la tête du pays, le fils du sphinx n’a pas pu changer la donne.

Nombreux Congolais vont jusqu’à affirmer que sa gouvernance est venue empirer ce qu’il y avait. Ainsi, face à un ticket commun de l’opposition, la plateforme Union sacrée risque de s’écrouler comme un château des cartes.

Charles Mapinduzi

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