Le consensus au sujet de la candidature commune de l’opposition se dégage autour Moïse Katumbi. L’ex-gouverneur a réussi à mettre dans son camp 3 autres candidats-présidents, acteurs majeurs de la politique congolaise : Matata Ponyo, Seth Kikuni, Franck Diongo et tout récemment Delly Sesanga.
Les 5 sont résolument engagés dans une bataille sans merci pour pousser Félix Tshisekedi à la porte de sortie le 20 décembre prochain. Cependant, jusqu’ici, 20 autres candidats continuent de naviguer à vue alors que, comme le soutiennent nombreux analystes, l’opposition a intérêt à se mettre ensemble pour imposer un échec cuisant au président sortant.

C’est d’ailleurs dans cet ordre d’idées que Seth Kikuni, lui qui s’est désisté en faveur de Moïse Katumbi dès les premières heures de la campagne, encourage d’autres candidats à rejoindre la lutte commune. Même s’il sait qu’avec ou sans candidat commun, Félix Tshisekedi ne peut l’emporter au regard de son bilan qui se révèle catastrophique, le président du parti Piste pour l’Emergence insiste qu’il y a de la place pour tout le monde au sein de cette dynamique qui porte le no3.
« Nous restons convaincus que la place du docteur Mukwege, comme celle des autres candidats président de l’opposition, se trouve dans la dynamique autour de la candidature commune. Il y a de la place pour tout le monde. Vive la mutualisation de nos forces pour une victoire écrasante« , écrit l’opposant.
Il faut le dire, Seth Kikuni est l’un de ces acteurs qui ne ménagent aucun effort pour mouiller leur maillot en faveur de Moïse Katumbi. Comme nombreux Congolais, le jeune entrepreneur rêve d’un Congo meilleur, un Congo où il faut beau vivre. Ainsi milite-t-il sans relâche pour que la République démocratique du Congo soit dirigée autrement. Il doit avoir déjà vu en Moïse Katumbi ce politicien en qui le pays peut faire confiance pour changer le Congo.
Seth Kikuni est le 2e candidat-président à avoir enterré son égo pour se rallier à l’ex-gouverneur du Katanga afin de permettre à l’opposition de l’emporter le 20 décembre prochain.
Charles Mapinduzi