Félix Tshisekedi est consterné par ce qui s’est passé au Tchad dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 février dernier.
Il s’est agi d’une attaque menée par des hommes armés contre l’Agence nationale de sécurité, en pleine capitale tchadienne ainsi que d’autres violences qui ont visé le siège du parti socialiste sans frontière; ces violences qui ont provoqué des morts, des blessés et des destructions.
Tous ces événements font suite à une autre attaque survenue le 19 février contre la Cour suprême et une tentative d’assassinat du président de celle-ci.
Dans un communiqué publié le mercredi dernier, Félix Tshisekedi, facilitateur désigné de la Communauté des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans le processus de transition politique au Tchad, a d’abord condamné les évènements, craignant que ceux-ci mettent en mal la transition en cours alors que les élections sont prévues dans un peu plus de 2 mois seulement, soit le 6 mai prochain.
Le président congolais a par la suite présenté ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité prompt rétablissement aux blessés de ces violences. Il a par ailleurs dit être solidaire des autorités tchadiennes, allant jusqu’à les encourager dans les enquêtes annoncées pour faire une lumière sur la situation.
Au regard de l’évolution du processus de transition, Félix Tshisekedi a appelé à la retenue et a demandé aux acteurs politiques et sociaux à privilégier les moyens pacifiques de résolution des conflits à cette période pré-électorale.
Il garantit qu’il ne se lassera pas dans son travail de trouver un consensus national entre acteurs politiques, lui qui avait déjà joué le rôle de facilitateur dans la signature d’un accord de principe entre le gouvernement de transition tchadien et le parti politique Les Transformateurs, qui a permis au président du parti et ses collaborateurs de renter au Tchad après les évènements de 2022 qui les avaient contraints à l’exil.
Charles Mapinduzi
