Paris, à travers l’Agence française de développement (AFD) s’est engagé à mettre des fonds dans l’éducation en faveur de la République démocratique du Congo.
Les 2 parties ont d’ailleurs signé des conventions qui permettront le financement de la formation de 13.000 enseignants du primaire, 1500 directeurs en poste ainsi que la scolarisation de 45.000 filles. Aussi, il est prévu la réhabilitation et la construction de 5 terrains de sport au pays.
La partie congolaise a été représentée par Nicolas Kazadi, ministre congolais des finances, alors que la France était présente par Sifa Ibrahim, directrice de l’AFD ainsi que par l’ambassadeur français accrédité à Kinshasa, Bruno Aubert.
Par ce don estimé à 99 millions de dollars, la France veut aussi encourager la pratique sportive et culturelle de proximité surtout pour les filles et assurer la continuité de l’éducation pour les enfants touchés par les crises, soit plus de 30.000 enfants dans les régions affectées comme le Nord-Kivu et l’Ituri.
Il faut dire que malgré la gratuité de l’enseignement décrétée au pays depuis près de 5 ans maintenant, la situation dans des écoles reste moins sûre.
Nombreux enfants en âge scolaire ont dû rejoindre l’école mais des critiques soutiennent que l’éducation est au rabais suite à la prise en charge médiocre des acteurs impliqués, à l’absence d’infrastructures adéquates ou encore à la pléthore dans des salles de classe.
Par ailleurs, dans les régions instables de l’Est, c’est la catastrophe. Nombreuses écoles ont déjà fermé à cause de l’insécurité, d’autres encore ont vu leurs élèves et écoliers fuir vers des régions sécurisées en fuyant les affrontements.
Ce don de France qui est une promesse d’Emmanuel Macron à Félix Tshisekedi lors de son récent passage en RDC est donc un plus pour sauver l’éducation nationale quasiment en difficulté.
Charles Mapinduzi