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Crise socio-politico-sécuritaire en RDC : L’opposant Franck Diongo propose à Félix Tshisekedi une issue de secours, un antidote « à prendre » ou « à laisser »

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L’Est du pays est en feu et en sang. Les bruits des bottes se font sentir aux portes de Goma. Le M23 tient à s’emparer de plusieurs autres localités, y compris la très stratégique ville touristique de Goma ou encore d’autres entités dans le Sud-Kivu. Puis, en même temps, les ADF et les CODECO demeurent cruels à Beni et dans l’Ituri. Dans le Kwango, les miliciens Mobondo n’ont guère arrêté leur activisme.

Sur le plan social, la situation est intenable. Le panier de la ménagère est menacée par le taux galopant du dollar américain qui précipite peu à peu le franc congolais dans le trou. Les prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité n’arrêtent de grimper en flèche ; le citoyen lambda ne sait plus à quel saint se vouer.

Au sujet de la question politique, des soupçons pèsent. À l’issue d’une élection entachée d’irrégularités et de fraude massive, le tissu social qui unissait les Congolais est rongé par la désunion entre acteurs politiques. Opposition et majorité s’épient du coin de l’œil à travers une méfiance qui ne dit pas son nom.

Face à ce tableau sombre et à un avenir incertain, l’opposant Franck Diongo veut sauver la République. Ainsi propose-t-il un dialogue inclusif auquel prendront part toutes les forces politiques et vives du pays.

Le leader du Mouvement lumumbiste progressiste préconise que ces assises aboutissent à la réorganisation des élections après les scrutins critiqués de 2023.

Il suggère alors que Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Corneille Nanga, les Églises catholique et protestantes soient programmés à cette rencontre afin que tous dégagent un plan de sortie de la situation de la crise imposée par l’illégitimité au sommet. Les élections doivent alors être réorganisées pour permettre aux Congolais de se choisir librement ses dirigeants dont le président de la République.

« La composante opposition politique ayant participé au processus électoral sera dirigée par le véritable vainqueur de l’élection présidentielle de 2023, Monsieur Moïse Katumbi Chapwe. La composante opposition politique ayant boycotté le processus électoral, dirigée par le Sénateur à vie et ancien Président de la République Joseph Kabila Kabange. La composante opposition armée, Alliance Fleuve Congo, AFC, et les autres groupes armés œuvrant dans le pays (Ituri, Maniema, Katanga, Bandundu, Nord Kivu, Sud Kivu…), sera dirigée par leur Coordonnateur Monsieur Corneille Nangaa. La composante Société civile, dirigée par les Confessions religieuses représentatives du pays, en l’occurrence, les églises catholique et protestante. La composante Gouvernement de fait, représentée par le Président illégitime issu du braquage électoral, Monsieur Tshilombo. La diaspora et les autres mouvements associatifs y prendront part selon leur appartenance politico-religieuse », a-t-il déclaré dans son message rendu public le samedi 3 février 2024.

Il faut dire que jusqu’à ce temps, l’opposition n’a pas encore digéré la réélection de Félix Tshisekedi. Celle-ci accuse le pouvoir et la CENI d’avoir orchestré un braquage politique qui aurait volé à Moïse Katumbi sa victoire à l’issue des élections de décembre dernier.

Charles Mapinduzi

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