Mercredi dernier, les délégués de Moïse Katumbi ont été contraints de rebrousser chemin suite à l’absence des documents originaux dans le dossier de candidature de leur leader. Pour remédier au coauc, un jet privé s’est même envolé de Lubumbashi pour Kinshasa le même jour.
Les Congolais étant égaux devant la loi, des voix se multiplient au pays pour que la CENI brandisse les originaux des diplômes du chef de l’Etat, même si la loi électorale se limite à exiger parfois au candidat une expérience de 5 ans dans un domaine politique ou autre.
Au sujet du président congolais, la question revient alors qu’en 2018 et 2019, elle a fait parler d’elle. En tant que premier des citoyens Congolais, Félix Tshisekedi ferait mieux de couper court, une fois pour toutes, aux folles rumeurs qui attestent qu’il n’aurait pas de « diplôme »
En effet, en 2019, après que Félix Tshisekedi venait d’être proclamé vainqueur de la présidentielle, plusieurs médias belges ont relayé que le nouveau chef de l’Etat s’était fait élire sur base d’un faux diplôme.
Par exemple, des informations de la vrt.be rapportaient que sur demande de la justice congolaise, le parquet-général de la Cour d’appel de Kinshasa-Matete qui avait envoyé une commission rogatoire internationale, la justice belge avait établi que le successeur de Kabila s’était fait élire sur base d’un faux document.
La même source affirmait qu’une confirmation avait été faite auprès de l’école où Félix Tshisekedi dit avoir étudié, à savoir l’Institut des Carrières commerciales à Bruxelles. À la même période, des porte-paroles de l’UDPS, répondaient que leur candidat président n’avait pas du tout utilisé le document en question pour présenter sa candidature.
Dès lors que la question refait surface, le président peut donc décider de déjouer tous les pronostics et mettre fin à toutes les rumeurs.
Charles Mapinduzi