« Malgré la lenteur, la vérité finie toujours par triompher », dit-on. Les opposants n’ont cessé de dire qu’il n’y a pas eu des élections mais plutôt des simulacres d’élections. L’on pouvait parler d’acharnement, de jalousie, des Faux-fuyants, mais petit à petit, cette thèse se confirme.
Ce n’est plus un secret, même le parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a recouru à la Fraude, à la corruption et bourrage d’urnes pour s’octroyer ce grand nombre des sièges à l’assemblée nationale.
C’est en tout cas ce qu’a confirmé un haut cadre de l’UDPS, Tshisekediste de sang et très proche du chef de l’État, le professeur Paul Tshilumbu, lors de son récent passage à l’émission Bosolo na Politique sur la chaîne Bosolo TV.
Malgré son élection à la députation nationale dans la circonscription électorale de Tshangu, Tshilumbu affirme que la tricherie est générale il a même menacé d’attaquer ses propres frères de l’UDPS devant les instances compétentes pour que justice soit faite.
Il a par ailleurs accusé les responsables du parti présidentiel d’être à la base de l’échec de Félix Tshisekedi lors de son premier mandat par leurs ingérences dans les affaires de l’État.
Très déçu par le comportement des membres de l’UDPS, ce cadre du parti présidentiel appel les proches du chef au changement pour permettre à Félix Tshisekedi de réussir son second mandat.
Mardochée Mpyana Kanku