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Élections 2023 en RDC : comme si c’était un butin de guerre, voici comment l’Union sacrée prévoit de se partager les sièges des députés à l’Assemblée nationale

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En République démocratique du Congo, l’heure est grave. Très grave. La volonté du peuple exprimée dans les urnes le 20 décembre dernier est en train d’être trafiquée à l’autel des intérêts gloutons des détenteurs du pouvoir en place.

Après avoir réussi à boutiquer la présidentielle, le régime s’apprête à se partager, tel des cacahuètes et de petits pains, des sièges dans les Assemblée nationale et provinciales du pays.

Des sources au sein de la mouvance au pouvoir rapportent même que c’est ce complot qui est à la base du report de la publication des résultats des élections législatives, publication initialement prévue pour ce mercredi 3 janvier.

Cependant, même dans la stratégie de fraude que les mêmes caciques de l’Union sacrée ont mise en place, les violons entre eux ne s’accordent pas. Les uns s’opposent au fait que les autres tentent de s’attribuer la part du lion. Pourtant, dans une élection régulière, ce sont les urnes qui tranchent. Mais, comme en 2018, la volonté du peuple sera sacrifiée en faveur d’une prédation qui risque d’envenimer la situation politique et sécuritaire du pays.

« Les dernières nouvelles du report de la publication marécageuse des résultats de la combine de nomination des députés nationaux révèlent que Félix Tshisekedi est confronté à la fronde des leaders politiques de l’Union sacrée qui ont reçu des fuites certifiées des résultats qui proclament une centaine de membres de sa famille élus nationaux sans effort », mentionne même monsieur Simaro Ngongo dans une note alerte.

A ce sujet, les discussions sont en cours pour nommer les députés dans les Assemblées, des députés essentiellement estampillés Union sacrée. Et, tout naturellement, en tant que parti présidentiel, l’UDPS veut imposer son hégémonie sur d’autres formations politiques

A en croire la même source, le MLC de Jean-Pierre Bemba tient à venir en deuxième position après l’UDPS avec ses mosaïques qui raflent à elles seules près de 300 sièges sur les 500. Les victimes de la punition se trouvent être Bahati Lukwebo et son AFDC-A, Vital Kamerhe et son UNC et alliés et autres.

« À la base de cette sévère décomposition de la majorité, la décision familiale des Tshisekedis d’aligner un Premier ministre de la famille, les deux présidents des Chambres parlementaires issus de la famille et les présidents des commissions parlementaires tous issus de la famille présidentielle. L’objectif étant d’avoir le contrôle parfait des institutions de souveraineté« , soupçonne Simaro Ngongo.

Puis, rencherit-il, au niveau des Assemblées provinciales, le schéma est de placer à la tête des provinces juteuses, des gouverneurs de la tribu présidentielle. Il s’agit du Haut-Katanga, du Lualaba, du Tanganyika, de Kinshasa et de l’Ituri.

Tout bien calculé, la RDC est loin de sortir de l’auberge. Le compromis à l’africaine dénoncé lors des élections de décembre 2018 est sur le point de répéter en 2023 avec des conséquences auxquelles le pays devrait être confronté lors de 5 ans à venir.

Charles Mapinduzi

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