La République démocratique du Congo a emprunté le tout dernier virage qui mène aux élections générales prévues dans 3 mois, soit le 20 décembre prochain, à moins que la CENI décide de retoucher son calendrier aux dernières minutes.
Conscient que le temps presse, le camp au pouvoir affûte également ses armes pour faire face à l’opposition qui est restée très critique vis-à-vis du bilan du quinquennat en cours.
Le dimanche 1e octobre prochain, selon le présidium de l’Union sacrée pour la nation, la plateforme au pouvoir, un congrès extraordinaire est prévu pour investir Félix Tshisekedi candidat à la présidentielle.
Plusieurs partis politiques (plus de 500 selon les sociétaires de la plateforme) ont déjà juré amour et fidélité au chef de l’Etat. Ils promettent de mouiller leur maillot pour que celui-ci conserve son poste de président en vue d’un second mandat.
Dans le camp adverse, les opposants tiennent à éjecter le fils du sphinx de son fauteuil. Ils soutiennent que la gouvernance de Tshisekedi a été une vraie calamité et qu’il faut un leadership convaincant pour remettre le pays sur les railles.
La bataille s’annonce rude dans la mesure où l’Union sacrée détient toutes les clés du pouvoir pour tirer tous les avantages de son côté. Mais, à côté, les adversaires du chef de l’Etat lui opposent son bilan marqué par une insécurité grandissante, un social défaillant, une économie balbutiante, etc.
Charles Mapinduzi