La mission d’observation électorale de la CENCO et l’église du Christ au Congo (ECC) déplore l’absence d’un dispositif permettant aux parties prenantes de suivre en toute transparence le processus de calcul de seuil de représentativité des partis et regroupements politiques aux législatives nationales et provinciales.
Dans son communiqué de ce jour, ces deux structures ecclésiastiques estime que cette opacité n’est pas de nature à rassurer toutes les parties prenantes et à favoriser l’acceptation des résultats.
«(…) A cet effet, la MOE CENCO-ECC déplore l’absence d’un dispositif permettant aux parties prenantes de suivre en toute transparence le processus de calcul du seuil légal de représentativité et de l’attribution des sièges car, pour l’heure, seule la CENI en détient le secret. Cette opacité n’est pas de nature à rassurer toutes les parties prenantes et à favoriser l’acceptation des résultats.», ont écrit Eric Nsenga et Donatien Nshole.
A cet effet, la MOE CENCO-ECC recommande à la CENI de mettre en place un dispositif qui permet aux partis et regroupements politiques de s’autoévaluer en toute transparence concernant l’atteinte de ce seuil et de publier la liste de ceux qui l’auront atteint avec indication de leurs scores respectifs (point 4 de l’Art. 98 des Mesures d’application de la Loi électorale) par circonscription, étant donné que la CENI va publier les résultats par bureau de vote.
Elle exhorte en outre la CENI à préserver l’intégrité des résultats des élections législatives en ne favorisant ou excluant quelques partis et regroupements politiques dans l’élaboration de la liste de ceux qui auront atteint le seuil moins encore par une quelconque désignation au sein de ces listes des personnes recommandées au lieu de suivre l’ordre d’arrivée.
Aux candidats, partis et regroupements politiques de respecter l’indépendance de la CENI afin qu’elle ne proclame élues que les personnes ayant réellement gagné ces élections.
Il faut signaler que les résultats des élections égislatives ne sont pas encore publiés par la Commission électorale nationale indépendante. Prévus pour le 03 janvier dernier, ils ont été reportés à une date ultérieure.