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En RDC, à l’heure actuelle, face à Félix Tshisekedi, « l’environnement politique congolais a besoin d’une opposition politiquement crédible et idéologiquement clairvoyante »

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Que devient l’opposition politique congolaise, près de 4 mois après la tenue des scrutins présidentiels ? La question taraude les esprits.

Moïse Katumbi porté par d’autres poids lourds de l’opposition lors de la dernière présidentielle a repris ses champs et ses fermes et vaque paisiblement à ses occupations. Seth Kikuni, l’invétéré opérateur économique n’a pas désarmé et maintient le moral au top. Delly Sesanga, lui, a quasiment disparu des radars médiatiques après une élection pleine d’irrégularités. Matata Ponyo, par ailleurs, bien que resté en marge des polémiques politiques est tout de même plébiscité prochain premier ministre de Tshisekedi par les folles rumeurs des réseaux sociaux. Martin Fayulu et Denis Mukwege se sont retranchés, chacun, dans son coin.

Pendant ce temps, seul maître à bord, Félix Tshisekedi se croit désormais tout permis. De nombreuses voix ne se privent plus de dénoncer une dictature qui n’arrête de s’instaurer au pays. Claudel Lubaya a d’ailleurs soutenu qu’avec le régime, le Mobutisme ressuscitait au vu et au su des Congolais.

Face à ces évidences, une nouvelle dynamique politique doit émerger des cendres d’une élection truquée pour faire le contrepoids aux manoeuvres du régime et s’assurer que la nation ne se précipite vers l’inconnu.

Ados Ndombasi se jette déjà dans l’eau. L’ex-proche collaborateur de Martin Fayulu a lancé un nouveau regroupement politique de l’opposition en prélude des élections de 2028. Il mobilise les Congolais à se joindre à « Alternative 2028 » en mettant l’intérêt suprême devant tout.

« A l’heure actuelle, l’environnement politique congolais a besoin d’une opposition politiquement crédible et idéologiquement clairvoyante. La RDC a besoin d’une opposition capable de se rallier derrière l’intérêt public, car les égos des figures de proue de l’opposition constituent le grand obstacle à une vision fédératrice. Il s’impose la nécessité de repenser l’opposition congolaise afin de la façonner en une alternative crédible« , a-t-il expliqué.

Il reconnaît que les élections de décembre 2023 étaient irrégulières mais estime en même temps que la division de l’opposition a réduit les chances des opposants dans ces scrutins en un seul tour.

On le rappelera, en dépit du consensus qui se dégageait autour de Moïse Katumbi lors de la dernière présidentielle, l’opposition a tout de même affronté Félix Tshisekedi en ordre dispersé. Si Seth Kikuni, Matata Ponyo, Delly Sesanga, Franck Diongo avaient accepté de sacrifier leur égo en faveur de l’ancien gouverneur du Katanga ; Martin Fayulu et Denis Mukwege, eux, étaient restés debout contre toute union des opposants. Ce qui avait donné des chances du régime de pouvoir manoeuvrer.

Charles Mapinduzi

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