- Advertisement -spot_img
AccueilNewsEn RDC, des torchons brûlent à l'Union sacrée; le camp au pouvoir...

En RDC, des torchons brûlent à l’Union sacrée; le camp au pouvoir au bord de l’implosion après une élection pleine de magouilles et entachée de fraude et de tripatouillage

- Advertisement -spot_img

Tout se paie ici bas, dit-on souvent. Après une réélection dénoncée de Félix Tshisekedi suite aux nombreuses irrégularités signalées dont la fraude massive, les communicateurs de la mouvance au pouvoir ont vite traité l’opposition d’un mauvais perdant qui dénonce la tricherie électorale pour avoir perdu dans les urnes.

Mais, comme on le dit également, « le temps est l’autre nom de Dieu ». Car, quelques jours seulement ont suffi pour que la grogne naisse au sein même de la même Union sacrée qui a soutenu la magouille en faveur de Félix Tshisekedi.

A l’interne du camp au pouvoir, c’est des cris plaintifs, les uns accusant les autres d’avoir tricher pour s’accorder une grande part au sein de l’Assemblée nationale. Et, c’est l’UDPS Tshisekedi qui est particulièrement pointée d’un doigt accusateur, citée d’avoir été à la manœuvre au détriment d’autres formations politiques de l’Union sacrée.

Après le MLC qui, pourtant, s’est illustré dans la dénonciation des opposants, d’autres partis et regroupements politiques murmurent.

D’abord, comme on le sait, depuis la proclamation des législatives nationales, les partisans de Jean-Pierre Bemba sont dans la rue où ils regrettent le fait de n’avoir pas eu assez de députés suite au complot de Denis Kadima et de la CENI. D’ailleurs, ils chargent également Tshisekedi de n’être pas reconnaissant à Bemba qui a fait de son mieux pour qu’il obtienne un second mandat. Ils parlent de la trahison et de l’ingratitude et veulent être remis dans leurs droits.

Puis, après eux, il y a l’AREP du ministre Guy Loando. Là aussi, le feu brûle. Les militants de ce membre du gouvernement l’accusent d’avoir trafiqué le siège du parti de Nadine Boboy contre plus de 10.000 voix afin de s’offrir un siège au Parlement.

Ainsi, ces militants menacent de lancer des journées ville morte et manifestations non stop à Kungu (Sud-Ubangi) pour voir clair dans ce qui se passe. Leur colère est au zénith, ils veulent avoir la peau de Guy Loando.

Par ailleurs, c’est le camp de Claude Ibalanky qui rougit. Le parti « Cause commune » de l’ambassadeur itinérant de Félix Tshisekedi ne digère pas le fait que la CENI ait indiqué qu’il [parti] a été disqualifié pour n’avoir pas atteint le seuil électoral. Là aussi, ces partisans dénoncent des magouilles et attendent y voir clair.

Pas seulement eux mais aussi plusieurs autres formations politiques de l’Union sacrée au pays gémissent. Des accusations allant dans le sens que des sièges ont été attribués aux non méritants se multiplient. Sauf si la Cour constitutionnelle tranche en faveur de la vérité des urnes, l’Union sacrée qui est en flamme risque de se précipiter vers l’inconnu.

Et, tout risque de dégénérer jusqu’à l’implosion. Surtout, avec la proclamation des législatives provinciales, la situation risque d’empirer davantage et de nombreux acteurs risquent d’abandonner Tshisekedi pour l’opposition.

Charles Mapinduzi

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Stay Connected
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Must Read
- Advertisement -spot_img
Related News
- Advertisement -spot_img

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Twitter
Instagram
WhatsApp
Tiktok