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En RDC, grâce à Top Congo FM, Félix Tshisekedi étale toute son incompétence et toute son incapacité à la face du monde la veille de la présidentielle

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Des opposants congolais ont souvent présenté Félix Tshisekedi comme un gâchis, une vraie calamité pour la République démocratique du Congo. Au regard des faits, ils ont souvent soutenu que l’actuel président est indigne de diriger la grande nation qui est au coeur de l’Afrique.

Et, il a fallu que Top Congo FM l’invite en marge de la clôture de la campagne électorale pour que le monde entier s’en rende compte, soutiennent-ils. Des commentaires des Congolais après la sortie médiatique de Félix Tshisekedi laissent entrevoir ce que la majeur partie de la population pense de son président : Tshisekedi, un vrai désastre pour le Congo.

Face aux journalistes, le président sortant a parlé de l’insécurité dans l’Est, du taux du dollar, du train de vie des institutions, de la taxe RAM qui a fait couler encre et salive, des élections, de sa candidature, etc.

Pour ce qui est de la guerre de l’Est, l’homme qui n’est pas parvenu à libérer 3 territoires du Nord-Kivu de la main du M23 dit être maintenant prêt à engager une guerre ouverte contre l’Etat rwandais. Il promet de réunir le Parlement en congrès si la RDC est attaquée alors que depuis de nombreux mois, tel n’a pas été le cas au moment où la rébellion rwandaise est restée menaçante. Par quels moyens espère-t-il donc combattre le Rwanda dès lors qu’il n’arrive pas à libérer quelques petites localités, peut-on légitimement s’interroger.

Parlant de la question RAM, Félix Tshisekedi a indiqué que c’était une erreur et que ses instructions avaient été mal suivies. Pourtant, il y a quelques mois, répondant à la même question, le no3 à la présidentielle a défendu cette taxe à un moment où toute la République se plaignait. C’est à la veille des élections qu’il la présente comme une erreur liée au non respect de ses instructions alors que la ponction effectuée par cette taxe s’est étendue sur plusieurs mois. Comment donc a-t-il laissé perdurer ce qu’il considère comme une erreur et n’a même pas puni ceux qui ont maintenu cette escroquerie ?

Au cours de l’interview, Tshisekedi a défendu Vital Kamerhe et le programme de 100 jours que nombre de Congolais considèrent toujours comme un détournement du siècle. Ici encore, il accuse la justice d’avoir visé l’actuel ministre de l’Economie alors que ce dernier avait mené à bien les travaux du programme de 100 jours.

Pour ce qui est du taux du dollar, il charge le premier ministre et mentionne que cette question n’est pas de sa compétence. Puis, à propos du train de vie des institutions, Tshisekedi ne promet pas baisser le salaire des députés ou encore de supprimer le Sénat, bien que budgétivore. Il défend les émoluments élevés de 21 mille dollars mensuels des élus et estime que cela est justifié.

En un mot comme en mille, il s’est agi d’un Tshisekedi balbutiant, menteur, moins intelligent, incapable et incompétent qui s’est présenté à la presse le lundi dernier. Mais, le paradoxe a notamment été qu’à l’issue de ce tâtonnement et ces mensonges débités face aux journalistes, il a sollicité à obtenir un second mandat à la tête de la RDC.

Mais, on peut parier que ses conseillers ont regretté d’avoir choisi ce moment pour affronter la presse, ce moment qui précède le vote du 20 décembre, surtout qu’en face, il y a Moise Katumbi qui n’arrête de caracoler dans les sondages.

Sur les médias sociaux, les commentaires des internautes annoncent déjà les couleurs : Félix Tshisekedi doit s’en aller. Ils promettent que le vote du 20 décembre sera un vote-sanctions.

Charles Mapinduzi

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