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En RDC, le régime Tshisekedi attend que la Communauté internationale se charge du M23 dans l’Est pendant que lui s’occupe du détournement des fonds à Kinshasa

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Le monde prend-il la République démocratique du Congo au sérieux ? Difficile de répondre par l’affirmative, même si les agissements des dirigeants congolais reflètent déjà l’image que l’extérieur a et peut avoir du Congo.

Le pays est en guerre dans l’Est. D’une part, il y a les terroristes ADF et les miliciens de la CODECO qui déciment des villages entiers depuis de nombreuses années. Un peu plus au sud, dans les territoires de Masisi et Rutshuru, au Nord-Kivu, la rébellion rwandaise M23 fait des ravages face à l’armée congolaise qui ne parvient toujours pas à inverser la tendance.

Sur le plan économique, la RDC s’enfonce. La vie est quadruplement devenue plus chère qu’il y a quelques années. Les prix des produits de première nécessité galopent sur le marché ; les Congolais ne savent pratiquement plus à quel saint se vouer. Mais, que font les autorités congolaises, pendant ce temps ?

Le chef de l’Etat n’arrête des tournées dans le monde, souvent pour des raisons inavouées. D’autres acteurs dont la charge de la chose publique est entre les mains profitent de leur moment de gloire pour mettre en sac les richesses du pays.

De nombreux Tshisekedistes sont accusés d’avoir accaparé des carrés miniers dans l’ex-Katanga et dans une partie de l’ex-Orientale. Dans la capitale, c’est tout le monde qui essaie de tirer son épingle du jeu comme si après eux, ce sera la fin du monde.

On rappelle seulement les derniers événements qui mettent à nu des malversations financières dont de hauts cadres du pouvoir sont auteurs mais vivent en toute impunité : la surfacturation des forages d’eau et des lampadaires qui auraient dû coûter 400 millions de dollars à la République ; la tentative inconséquente de Jean-Pierre Bemba de vouloir arracher 500 millions de dollars au trésor public soi-disant pour équiper les FARDC. Puis, finalement, ces 1,1 milliards de dollars que Christophe Mboso et Bahati Lukwebo ont englouti en seulement 2 ans à l’Assemblée nationale et au Sénat, avec entre autres l’achat d’une dizaine de bus à 90 millions de dollars.

En République démocratique du Congo, sous Félix Tshisekedi, le détournement est devenu comme une concurrence entre acteurs. Tels des mercenaires qui n’ont rien à perdre, des sociétaires de l’Union sacrée sont, chacun, à l’assaut des millions pour s’enrichir et enrichir ses proches.

Pendant ce temps, sur la ligne de front, rien. Les soldats engagés au combat crèvent de faim et n’ont pas assez de matériels adéquats pour faire face à l’agression. Les déplacés de guerre, eux, n’ont personne à qui s’adresser. A l’exception de quelques humanitaires, ils n’ont personne pour se soucier de leur sort dans leur vulnérabilité.

Les fonds qui auraient dû changer la donne enrichissent une minorité à Kinshasa alors que la majorité ne sait à quel saint se vouer. La justice congolaise qui devrait sévir contre la pratique est également emballée dans la magouille.

Dans ce contexte d’une indifférence totale, Kinshasa s’attaque à la Communauté internationale. Non seulement Félix Tshisekedi a sillonné le monde pour tenter d’obtenir des soutiens qu’il n’a toujours pas depuis 3 ans, mais surtout, le gouvernement congolais dit ne pas comprendre comment le monde ne s’intéresse pas assez à la guerre au Congo comme il le fait pour ce qui est de l’Ukraine.

Il y a peu, Kinshasa a même menacé de se retirer du processus de Luanda, une initiative de l’Union africaine pour stopper les violences au Nord-Kivu. La partie congolaise est ainsi montée contre les instances internationales, les estimant insouciantes vis-à-vis de la RDC.

Mais, ceci passe pour un véritable paradoxe. Tout semble fait par Kinshasa pour que la Communauté internationale fasse le boulot pour la RDC en ce qui concerne l’insécurité dans la partie orientale. Pendant ce temps, les dirigeants congolais eux-mêmes se soucient aucunement de la situation mais sont plongés dans des détournements qui auraient pu servir pour beaucoup sur le terrain des affrontements.

Peut-être est-ce à cause de cette attitude peu sérieuse des autorités congolaises que le monde a aussi décidé d’être méfiant vis-à-vis du Congo. Car, comme le stipule un adage, « aide-toi et le ciel t’aidera », la RDC devrait être la première à servir d’exemple.

Charles Mapinduzi

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