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En RDC, poussé par l’UDPS, Christophe Mboso arrête le temps !

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L’octogénaire président sortant de l’Assemblée nationale a finalement réussi à défier tout le monde. Malgré la grogne que sa candidature a suscité et en dépit de la pression des députés nationaux estimés à plus de 200, Christophe Mboso n’ira finalement nulle part.

Dans un document qui reprend la liste définitive des candidats pour l’élection du bureau définitif de la Chambre basse, le vieux de 81 ans se place confortablement à la 2e vice-présidence comme prévu, seul dans la course. Rien n’a bougé d’un iota.

Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre sortant de l’Intégration régionale, qui s’est porté candidat au même poste, bien que soutenu par son regroupement AAAP de Tony Kanku et Laurent Batumona, a vu son nom élagué de la liste sans qu’aucune explication plausible ne soit avancée : Christophe Mboso a triomphé.

Mais, qui se cache derrière ces manigances qui s’apparentent plus à de la dictature au sein même de l’Union sacrée ? Là est toute la question. En effet, Mboso en soi est une coquille vide incapable de faire face à plus de 200 élus nationaux. Cependant, la bénédiction dont il bénéficie des géants de la République le réconforte et l’entête à défier toute menace.

Dès le départ, on lui reprochait de ne pas publier le calendrier électoral pour le bureau définitif de la Chambre basse parce qu’il voulait coûte que coûte se maintenir après avoir été battu par Vital Kamerhe lors des primaires. Puis, après une terrible pression, l’octogénaire avait fini par céder.

Aujourd’hui, tel est roi providentiel incontrôlable, Mboso agit sans barrière sous le silence pesant de Félix Tshisekedi et de toute l’UDPS. Nombreuses indiscrétions affirment qu’en fait, c’était lui le choix du chef de l’Etat depuis le début.

Les Tshisekedi espéraient que l’octogénaire prendrait la tête du bureau afin de faciliter plusieurs réformes que le régime pense mettre en place avant la fin du quinquennat en cours, dont la modification delà constitution. Mais, face aux candidats Kamerhe et Lukwebo, le président congolais ne sachant déclarer ouvertement sa préférence, avait autorisé les primaires, espérant également que Christophe Mboso les emporte.

Mais, après la victoire de Vital, les Tshisekedi ont réfléchi un nouveau scénario afin de faire le contrepoids au sein même du bureau : Vital Kamerhe à la tête, Paul Tshilumbayi de l’UDPS à la première vice-présidence, Mboso à la 2e vice puis Constant Mutamba comme rapporteur adjoint, tous 2 téléguidés par le parti au pouvoir.

Ainsi, la candidature d’Antipas Mbusa Nyamwisi s’est révélée être une rébellion, une vraie épine sous le pied de l’UDPS. Ex-rebelle, Nyamwisi est autant incontrôlable que Vital Kamerhe et même Jacques Ndjoli. Ce qui aurait rendu la vie difficile au pouvoir. Consécutivement à ce qui précède, contre vents et marées et malgré ce que pourrait devenir l’Union sacrée après cette guéguerre, la famille politique et biologique du chef de l’État tient à maintenir Mboso dans la course afin qu’il serve de pion.

Les élections ne sont prévues que dans 2 jours, soit le 18 mai prochain et pour l’instant, les pions tels que voulus par l’UDPS sont exactement placés comme Félix Tshisekedi l’aurait souhaité, n’en déplaise aux autres acteurs de l’Union sacrée qui enviait de sa lancer dans la course.

Charles Mapinduzi

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