Le régime de Kigali est au coeur de toutes les critiques suite à son rôle dans la déstabilisation de la RDC via le M23. En effet, les autorités congolaises, et plusieurs preuves l’attestent, pointent Kigali d’un doigt accusateur depuis que cette rébellion a refait surface.
D’ailleurs, le weekend dernier, grâce aux drônes de la MONUSCO, des colonnes des troupes rwandaises ont été prises en photos lors d’une incursion sur le sol congolais, vers le groupement Tongo, dans le territoire de Rutshuru.
Le lundi, en conférence de presse, Christophe Lutundula et Patrick Muyaya ont présenté à la presse ces preuves et ont indiqué qu’une cinquantaine de civils avaient été tués par ces soldats de la Rwanda defence force.
L’opposant Jean-Luc Mélenchon qui est en République démocratique du Congo sur invitation de Félix Tshisekedi a profité pour dénoncer ces manœuvres de Paul Kagame.
Le leader de la France insoumise a estimé que l’objectif de Kagame était de saboter le processus électoral en cours en République démocratique du Congo.
« Avec le président du premier pays francophone du monde. Son voisin rwandais cherche à déstabiliser le processus électoral qui va commencer. Fraternité, condamnation des ingérences et crimes de guerre, retour au cessez-le-feu« , a-t-il écrit, après l’audience lui accordée par le chef de l’Etat.
Les élections sont prévues dans moins de 2 mois en République démocratique du Congo mais les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyirangongo sont toujours en difficulté d’y participer suite à la guerre du M23. Cette rébellion contrôle de pans importants où aucun officiel ne peut fouler le pied. Des doutes sur la tenue des élections dans la contrée persistent.
Charles Mapinduzi