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Félix Tshisekedi en Belgique : en RDC, « la corruption est devenue quelque chose de normal, une sorte de seconde nature. Les gens ne sont plus choqués par ça »

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Félix Tshisekedi s’est-il prévalu de sa propre turpitude? A ses premiers jours au pouvoir, à la presse étrangère, le président congolais a révélé au public un concept rare pour désigner la corruption, la fraude et le détournement qui s’orchestraient au Congo, le concept « rétro-commissions ».

A ce temps-là déjà, il promettait que son travail serait de stopper ces antivaleurs pour instaurer une justice distributive et ainsi décourager les citoyens impliqués dans cette mafia.

Cinq ans et demi après, il n’a rien réussi. Et, sans se gêner, devant la diaspora congolaise en Belgique, Tshisekedi est revenu sur les mêmes faits, allant jusqu’à affirmer que rien n’avait changé.

Par ses propres mots, il avoue que la corruption s’est déjà ancrée au pays, de sorte que cela passe désormais pour une chose normale.

« La corruption est devenue une sorte de seconde nature en RDC. C’est devenu quelque chose normal. Les gens ne sont plus choqués par ça, parce que les mentalités ont été inversées », a-t-il dit.

Mais, de qui se moque donc t-il? N’est-il pas le magistrat suprême, celui là même qui est censé mettre en place des mesures adéquates pour que les Congolais reviennent sur le droit chemin?

La prise de position du président donne l’impression qu’il se sent impuissant à gouverner, incapable de changer les choses, de sorte qu’il se plaint et laisse faire.

Pourtant, de nombreux cas flagrants sont dénoncés par des organisations politiques et sociales mais le chef de l’Etat a choisi de fermer les yeux.

Le dernier des cas est celui d’Augustin Kabuya, secrétaire général du parti au pouvoir, l’UDPS. Urbi et orbi, ce dernier a déclaré à qui voulait l’écouter que la corruption entretenue lors de dernières élections des sénateurs et gouverneurs était juste une simple motivation pour les députés.

Une déclaration gravissime qui méritait un châtiment exemplaire de la part des autorités du pays. Mais, jusqu’ici, silence-radio

Ce qui préoccupe plus les tenants du pouvoir, ce sont les voix discordantes venant des acteurs qui dénoncent la mégestion des gouvernants. Allusion faite aujourd’hui à cardinal Fridolin Ambongo actuellement dans le viseur de la justice.

On pourrait donc affirmer que si la fraude, la corruption et le détournement demeurent flagrants aujourd’hui, c’est principalement parce que Félix Tshisekedi n’a pas réussi à bien faire le travail, celui de gouverner comme le souhaitent les Congolais.

Charles Mapinduzi

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