Depuis ce mardi 8 octobre 2024, une armée numérique de partisans de Monsieur Pistis Bonongo, Directeur Général de la SOKIMO SA, s’insurge contre Mme Christine Feza Motema, Présidente du Conseil d’Administration de la même entreprise. Alors qu’elle se bat comme toujours pour trouver des solutions aux problèmes sans cesse créés par ce dirigeant inexpérimenté, à la tête de cette grande société minière située dans l’espace Grande Orientale, le DG Pistis Bonongo, pour couvrir sa mauvaise gestion, ne cesse de s’attaquer à la personne de cette digne représentante de la Grande Orientale. Selon les informations en notre possession, une campagne de dénigrement a été orchestrée par les partisans et communicateurs de Bonongo pour ternir l’image de celle qui incarne la fierté même du Chef de l’État au sein de cette société minière.
SOKIMO : Une Gestion Non Transparente Sous la Direction d’un DG Devenu Roitelet ?
Alors que cette entreprise minière bénéficie désormais de ses dividendes de Kibali, la SOKIMO qui devrait aller de mieux en mieux semble aujourd’hui plongée dans une spirale de mauvaise gestion sous la houlette de son Directeur Général, Monsieur Pistis Bonongo Tokole. Ce dernier, qui se comporte comme un véritable roitelet, refuse toute collaboration transparente, principe de la bonne gouvernance. Il politise de plus en plus la gestion de l’entreprise publique et échappe à toute concertation avec les autres dirigeants. Cette attitude suscite des inquiétudes non seulement chez les agents et cadres de l’entreprise, mais aussi au sein de la communauté locale qui perçoit une exploitation nébuleuse des ressources publiques.
Pourquoi cette agitation du DG de la SOKIMO sur les réseaux sociaux, alors qu’il est lui-même au cœur de la mauvaise gestion de l’entreprise publique ?
Cette question reste en suspens et mérite une réflexion sérieuse. Depuis quelque temps, Monsieur Tokole multiplie les apparitions sur les réseaux sociaux, partageant des vidéos et des images censées montrer une relance de la production d’or. Toutefois, ces images, qui ne reflètent en réalité que des essais limités, sont perçues comme une tentative désespérée de camoufler l’absence totale de résultats concrets. En effet, aucune preuve tangible de l’achat de nouvelles machines ou d’une relance effective de la production n’a été fournie. Les cadres et agents de la SOKIMO sont formels : rien de concret ne se fait sur le terrain.
Le DG utilise abusivement le nom du Chef de l’État pour couvrir sa mauvaise gestion, une attitude qui exaspère les agents et cadres de la SOKIMO. Ces derniers dénoncent cette manipulation, perçue comme une tentative de légitimer des actions qui ne servent ni les intérêts de l’entreprise ni ceux de la nation.
Des Réunions Évitées
Monsieur Tokole a régulièrement fui certaines réunions essentielles, y compris celles du Conseil d’administration, ignorant ainsi les préoccupations des autres dirigeants et des travailleurs. Cette absence de dialogue a entraîné une perte de crédibilité de la direction auprès des agents et cadres, qui pointent du doigt une gestion solitaire et opaque. En dépit des 13 millions de dollars déjà investis par Southern Energy, aucune amélioration tangible n’a été constatée sur le terrain, ni même dans les infrastructures de la centrale hydroélectrique de Budana, supposée être relancée. Les vidéos partagées sur les réseaux sociaux ne sont qu’un leurre pour tromper la population sur l’utilisation des fonds, qui restent injustifiés.
Un DG qui Se Comporte en Roi dans une Entreprise Publique
Les critiques à l’encontre de Monsieur Pistis Bonongo Tokole ne s’arrêtent pas là. Les agents et cadres de la SOKIMO dénoncent un homme qui se comporte comme un roi dans son royaume, ignorant les mécanismes de gouvernance, négligeant les avis des syndicats, et refusant toute forme de dialogue ou consultation. En transformant la gestion de cette entreprise publique en affaire personnelle, il a créé un climat de méfiance au sein de l’entreprise, au détriment des intérêts nationaux.
D’après une lettre ouverte des syndicats, un administrateur envoyé par le Conseil d’Administration à NIZI pour suivre de près les essais techniques a été écarté de manière arbitraire de la salle de fonte du lingo, un signe supplémentaire du caractère autocratique de la gestion de Monsieur Tokole.
Un Manque d’Éthique et de Courtoisie Déplorables
En plus de la gestion opaque et politisée de l’entreprise, Monsieur Pistis Bonongo Tokole est également critiqué pour son manque flagrant d’éthique et de courtoisie dans ses relations avec le personnel de la SOKIMO. Plusieurs agents et cadres dénoncent une absence de transparence et un comportement méprisant vis-à-vis des règles de bonne gouvernance. Le DG se distingue par des décisions unilatérales, prises sans consultation préalable des parties prenantes, rompant ainsi avec les pratiques de collaboration et de respect des normes éthiques qui devraient guider la gestion d’une entreprise publique. Ces manquements nuisent à la crédibilité de l’entreprise et alimentent un climat de méfiance au sein des employés, qui appellent à une gouvernance plus éthique et responsable.
Aucune Relance de la Production d’Or
En plus des manœuvres politiques, la relance tant attendue de la production d’or tarde à se concrétiser. Les agents et cadres de la SOKIMO dénoncent le fait que, malgré les annonces publiques et les images diffusées en ligne, rien de concret n’a été fait pour véritablement relancer l’activité. Les essais présentés comme des avancées ne sont en réalité qu’un écran de fumée pour masquer l’échec de la gestion de l’entreprise. L’utilisation des millions de dollars investis par Southern Energy reste encore floue et sans justification claire. Où sont les résultats concrets ? Où sont les machines ? Où est la production d’or censée redynamiser l’économie locale ?
Dans un pays où la gestion des ressources publiques est un enjeu majeur pour le développement, cette situation désastreuse met en lumière la nécessité de réformes profondes et d’une transparence accrue dans la gestion des entreprises publiques.