Le Congo est véritablement au bord du précipice. Les dernières années du régime Mobutu refont particulièrement surface dans un contexte de crise économique aiguë liée à la guerre, à la politique politicienne, aux détournements et aux problèmes de gouvernance.
Au lieu que la République démocratique du Congo avance en apurant sa dette aussi bien interne qu’externe, elle n’arrête, plutôt, à encaisser davantage. En seulement 3 ans, la dette publique est passée de 7 milliards de dollars américains à plus de 10 milliards.
Les chiffres établis par la Direction générale de la dette publique (DGDP) cités par le média congolais ecomine.cd, en 2021, la dette congolaise était à 7.385,03 de milliards de dollars mais elle a vertigineusement augmenté de 3 milliards en seulement quelque 3 ans, passant ainsi à 10,542,81 milliards de dollars en 2023.
« Au cours de la même période, la dette extérieure de la République démocratique du Congo a connu une croissance de près de 2 milliards de dollars en 3 ans, passant de 4.867,98 milliards de dollars en 2021 à 6.829,72 milliards de dollars en 2023 », relaie le média.
Puis, à la même source qui se base sur les chiffres de la DGDP de renchérir que la dette publique intérieure a connu une hausse d’un milliard 196 millions de dollars, passant ainsi de 2.517,05 milliards de dollars en 2021 à 3,713,09 milliards de dollars en 2023.
En franchissant la barre de 10 milliards de dette publique, la RDC rebascule dans la liste des pays pauvres très endettés.
Au regard de ses immenses ressources naturelles, la République démocratique du Congo a toujours été classée parmi les pays potentiellement les plus riches du monde.
Cependant, ces richesses sont inexploitées ou profitent à une minorité à cause des détournements, du bradage, du gré-à-gré. En dépit de ce potentiel, la RDC demeure l’un des pays les plus pauvres du monde.
Charles Mapinduzi