Malgré l’implication de l’EAC, la SADC et la CIRGL, pour faire taire les armes dans l’Est de la République Démocratique du Congo et favoriser le retour de la paix par des moyens diplomatiques, la situation tarde à se dénouer.
Récemment l’armée congolaise a alerté sur le redéploiement des rebelles du M23 sur les zones abandonnées et la violation du cessez-le-feu demandé par les chefs d’États des pays de l’Afrique de l’Est par cette même rébellion.
D’où plusieurs observateurs commencent à estimer que la solution à cette crise pourrait être militaire. Depuis New-York, le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula avait promis une réponse musclé du gouvernement au cas où ce supplétif de l’armée rwandaise ne se retirait pas de la RDC jusqu’au 24 septembre. Après l’expiration du moratoire rien n’a été fait.
Commandant suprême des forces armées, le chef de l’État, Félix Tshisekedi en séjour à Lubumbashi dans le Haut-Katanga est revenu sur le sujet lors de son adresse devant le peuple de ce coin de la République ce mardi 03 octobre.
Dans son allocution, le président congolais a tout d’abord affirmé que plus au moins 40 milles jeunes récemment recrutés dans l’armée congolaise sont en formation, ensuite il a promis de les déployer dans les très prochains jours dans les zones à conflits dans l’Est du pays pour faire face à l’ennemi.
Cette déclaration confirme petit à petit la thèse de la guerre. D’ailleurs l’ancien premier ministre de la RDC, Adolphe Muzito soutien cette voie qui, selon lui, va mener au respect entre ces deux pays voisins.
Mardochée Mpyana Kanku