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Guerre contre les traitres en RDC : Moïse Katumbi, Fridolin Ambongo et Joseph Kabila sur le banc des accusés !

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Face à la résistance du M23 sur le terrain et à l’incapacité de l’Etat congolais à mettre fin à l’agression, le régime de Kinshasa tire désormais sur tout ce qui bouge. Car, se dit-on, il faut trouver un coupable qui servira de bouc émissaire et d’échappatoire au sein de l’opinion publique.

Et, tous ceux qui semblent menacer le pouvoir de Félix Tshisekedi sont d’office à mettre sur la liste des traîtres de la République. Les flèches du gouvernement sont ainsi orientées vers des personnalités qu’aucun ne peut soupçonner d’être de connivence avec l’ennemi.

Dans un premier temps, c’était Moïse Katumbi. A tord ou à raison, au cours de la dernière campagne électorale, l’opposant a été chargé par le pouvoir, présenté comme un soutien du M23, un soutien du régime de Kigali. Cependant, 4 mois après, aucune preuve n’a été brandie et l’ex-gouverneur continue de vaquer librement à ses tâches.

Mais, comme le dossier Katumbi semble une affaire ancienne qui ne convainc plus l’opinion, il faut en créer une nouvelle. Et, c’est sur Fridolin Ambongo que la pique est tombée.

Si le cardinal de Kinshasa a soutenu que ceux qui rejoignent le M23 étaient poussés par l’attitude indifférente de Kinshasa vis-à-vis des problèmes existentiels du pays, le régime de Kinshasa a rétorqué que cela était un recrutement illicite de la part du prélat catholique.

« Ses mots peuvent être compris comme un encouragement, un soutien moral à ceux qui prennent cette voie alors que nous voulons sortir de ce cycle de violences« , a réagi Patrick Muyaya lors d’un briefing de presse à Kinshasa.

Mais, il n’y a pas que Katumbi, il n’y a pas qu’Ambongo. Il y a aussi et surtout Joseph Kabila. L’ex-président n’est pas au pays. Cependant, par la bouche d’Augustin Kabuya, ce dernier a été présenté au public comme étant l’instigateur du M23.

D’ailleurs, les propos du secrétaire général de l’UDPS ont presqu’été repris par Christophe Lutundula et paraphrasés par Patrick Muyaya, comme si le régime avait décidé de mener une lutte acharnée contre l’ancien chef de État.

Connu pour son silence légendaire même quand il était aux affaires, Kabila est sommé de dire ce qui se passe dans sa tête. Pour le régime, si le sénateur à vie ne donne pas sa vraie position sur l’adhésion des jeunes du PPRD à la rébellion de Corneille Nanga, le pays devrait tirer toutes les conclusions. Telle a été le sous-entendu de la déclaration d’Augustin Kabuya.

Et, à Patrick Muyaya de soutenir qu’il y avait actuellement un ‘besoin, pour ceux qui sont attachés à la démocratie, aux principes pour lesquels les pionniers de l’indépendance sont morts, de se prononcer lorsque les compatriotes pensent qu’il faut recourir aux métiers d’armes »

Pour le ministre, « une réaction musclée (de la part de Kabila ou du PPRD) s’impose pour décourager ce comportement, surtout si la plupart des adhésions viennent du parti de l’ex-président« .

Le régime de Kinshasa est constamment accusé de traiter le dossier du M23 avec beaucoup de complaisance. Au lieu d’affronter directement l’ennemi, le gouvernement congolais s’accroche sur des accusations considérées comme gratuites contre des personnalités congolaises, contre le Rwanda ou encore contre la Communauté internationale.

Charles Mapinduzi

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