Depuis 14 jours, le journaliste Stanis Bujakera Tshamala est entre les mains des services congolais.
Le monde entier a presque plaidé pour sa relaxation mais ces fortes demandes venant d’autres journalistes, des acteurs politiques, des chancelleries occidentales et même de défenseurs des droits humains n’ont pas eu raison de la décision des autorités congolaises.
Le correspondant de Jeune Afrique et Directeur de publication adjoint d’Actualité.cd est poursuivi pour propagation de faux bruits et de fausses informations à la suite d’un article publié sur Jeune Afrique portant sur les circonstances de l’assassinat du député Chérubin Okende, article qui ne porte pourtant pas la signature du journaliste.
Toutefois, contre vents et marées, les avocats du chevalier de la plume n’ont pas désarmé. Le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe a pris en délibéré la requête de remise en liberté provisoire de Stanis à l’issue d’une audience en appel ce vendredi 22 septembre à la prison de Makala et promet de se prononcer à ce sujet, le 25 septembre prochain.
On le rappellera jamais assez, Stanis Bujakera a été arrêté le 8 septembre dernier à l’aéroport de N’djili à Kinshasa alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour Lubumbashi. Depuis, il n’est jamais libre.
Charles Mapinduzi