Ce jour-là, 11 juillet comme aujourd’hui, en 1998, sur décision du président LD Kabila, James Kabarebe, chef d’état-major par intérim des Forces Armées Congolaises, est remplacé par le général Célestin Kifwa.
Il sera nommé conseiller à la présidence. Le point de non-retour venait d’être franchi.
James Kabarebe ne restera pas longtemps à son nouveau poste, puisque, très vite (27 juillet 1998), Laurent-Désiré Kabila prend la décision unilatérale de mettre fin à la « présence de toutes les forces militaires étrangères au Congo ».
C’est alors que des responsables politiques et militaires (rwandais et Congolais rwandophones) se mirent à quitter brusquement la RDC.
Durant la nuit du 2 au 3 août, des affrontements se produisirent dans des camps militaires à Kinshasa. Le palais présidentiel est attaqué.
Kabila et ses frères katangais résistent, le putsch échoue.
Mais le même jour, dans le Kivu, des chefs militaires annoncent la création du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) qui occupera toute la partie Est du pays pendant 5 ans.
Par la Rédaction via Benjamin Babunga