SANRU ASBL ne désarme pas. Lui qui est impliqué dans l’amélioration des conditions de la qualité des soins pour les Congolais, tient à protéger Kinshasa contre la malaria.
Mercredi 27 décembre dernier, il a convié plusieurs responsables étatiques et des forces vives à l’Hôtel Royal, dans la commune de la Gombe, pour leur parler d’abord de son impressionnant travail abattu en faveur de la population congolaise au cours de l’année qui s’achève. Pas seulement, mais aussi leur annoncer son intention de lancer une campagne de lutte contre le paludisme dans la capitale congolaise.
En marge, SANRU a sollicité l’appui et la participation de tous, principalement l’implication des autorités congolaises pour que cette campagne puisse être une vraie réussite. D’ailleurs, l’ASBL a décroché la signature d’un acte d’engagement qui a été signé par les participants à la séance, participants qui ont promis d’être un appui dans calcul à cette campagne qui s’annonce.
« Nous avions la mission de présenter les résultats de ce que SANRU a fait pour la ville de Kinshasa durant 2023. Mais aussi de solliciter l’implication dans la distribution de la moustiquaire imprégnée d’insecticides qui va intervenir incessamment, mais aussi la sécurisation des intrants qui entrent dans la lutte contre le paludisme et la promotion de toutes les bonnes pratiques-clés qu’il appuie au niveau du ministère de la santé pour la santé des communautés que nous appuyons« , a expliqué madame Jenifer Tamba, chargée de communication de SANRU.
Celle-ci a mentionné que l’ASBL comptait énormément sur le gouvernement congolais, les acteurs de la santé, la société civile et même les communautés bénéficiaires pour que la distribution de la moustiquaire puisse aboutir aux résultats voulus.
« SANRU ne travaille pas seul. Le premier des moyens est un partenariat efficace avec le ministère de la santé, les ONG de la société civile, les zones de santé mais aussi la communauté elle-même, parce que SANRU ne fait rien sans la communauté pour la communauté. Nous voulons travailler avec tous ces partenaires. Nous allons disponibiliser les médicaments, les moustiquaires et aussi les moyens pour les dispatcher au niveau des zones de santé« , a-t-elle indiqué.
A l’occasion, Jennifer Tamba a conseillé aux Kinois qui bénéficieront de la moustiquaire de l’utiliser en bon escient. Elle rappelle qu’y accéder est gratuit (y compris accéder aux médicaments anti-malaria) mais que celle-ci doit être bien installée à l’ombre 24h avant son usage.
Par ailleurs, le représentant de la ministre provinciale de la santé qui était de la partie a insisté sur l’importance de prévenir le paludisme qui a déjà emporté plusieurs âmes aussi bien à Kinshasa qu’à travers le pays. Docteur Jacob Mokala annonce que la campagne de distribution de la moustiquaire qui aurait pu avoir lieu en décembre 2023 a été repoussée au 12 janvier 2024 suite au contexte politique que traverse actuellement le pays.
« La campagne vient du niveau national. C’est le niveau national qui indique ce qu’il faut faire au niveau de chaque province. Aujourd’hui, c’est le tour de la ville de Kinshasa. La campagne de la distribution des moustiquaires est une campagne de la couverture de tous les ménages de la ville province de Kinshasa contre la maladie qu’on appelle le paludisme/malaria. Aujourd’hui, il y a beaucoup de morts qui sont dûs à cette maladie. Alors, il y a deux façons d’éviter cette maladie : la façon préventive et la façon thérapeutique. Aujourd’hui, c’est la façon préventive et ça part de la couverture de la distribution des moustiquaires imprégnées des insecticides. C’est ce que nous faisons. Nous avons proposé la date du 12 janvier « , a-t-il annoncé.
Signalons que cette activité a connu la participation de plusieurs autorités politico-administratives dont le représentant du vice gouverneur de Kinshasa et le bourgmestre de la commune de Gombé.
Charles Mapinduzi
