43 personnes ont été tuées, 56 blessées et 158 autres arrêtées lors d’une marche Anti-monusco brutalement réprimée par l’armée congolaise à Goma le jeudi 30 août.
À en croire le gouvernement congolais qui a établi ce bilan, ces jeunes, adeptes du mouvement religieux dirigé par le prophète Bisimwa, ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public et causé la mort d’un policier entraînant ainsi une intervention de l’armée pour restaurer la sécurité dans la ville.
« Dans cette quête, ils ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public et qui ont causé la mort d’un policier par lapidation entraînant une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la sécurité et la quiétude dans la ville », a écrit Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais dans un document rendu public le jeudi 31 août dans la soirée.
De ce fait, la RDC a promis de mettre tout en place pour l’aboutissement des enquêtes afin de faire subir la rigueur de la loi aux responsables de ces actes.
Mardochée Mpyana Kanku