11 éléments des forces armées de la République Démocratique du Congo dont cinq officiers risquent d’être les premiers à être exécutés depuis la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC. Le ministère public a requis la peine de mort contre eux pour «lâcheté et fuite devant l’ennemi».
C’était le vendredi dernier lors d’un procès devant la Cour militaire de la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
En effet, ces militaires étaient à Lushangi-Café, une position des forces armées de RDC (FARDC) dans les environs de Sake, cité considérée comme un verrou stratégique sur la route de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Une position abandonnéevà la rébellion sans combat.
La prochaine audience est prévue le 5 avril prochain. Pour rappel, le gouvernement congolais a annoncé le 13 mars la reprise des exécutions, notamment contre les militaires accusés de trahison.
Mardochée Mpyana Kanku