Le parti de Delly Sesanga Hipungu en paie les frais. La démission de Mutemba Tambwe Pistis de l’Envol est pleine de révélations quant au fonctionnement quotidien de ce parti politique.
En effet, Mutemba Tambwe Pistis, porte-parole adjoint au sein de l’Envol claque la porte du parti de Delly Sesanga. Il dénonce la dictature qui est érigée en mode de gestion du parti aux dépends de la démocratie dont son président national se fait chantre et modèle quand il s’agit surtout de s’en prendre à ceux qui y passent outre.
«J’ai observé que la démocratie que nous appelons tant de nos vœux et pour laquelle nous avons lutté ne guide pas les prises de décision capitales engageant l’avenir du parti», a écrit Mutemba Tambwe Pistis au président du parti.
Dans un tel environnement, où «la concentration du pouvoir» est manifeste, Mutemba Tambwe se voit incapable de continuer à porter le combat au sein de cette formation politique de l’opposition alors que les faits contredisent les discours
Dans sa lettre de démission, il n’oublie de remercier le président national pour la confiance et l’apprentissage dont il a bénéficié tout au long de ces années de lutte passées au sein du parti qui lui ont permis de «mûrir politiquement», a-t-il souligné.
Comment les jeunes et membres des partis politiques peuvent-ils se penser libres tout en étant inféodés à une pensée unique ?
Pouvons-nous à la fois vouloir être libre et dans le même temps avoir peur de conquérir cette liberté pour se l’approprier pleinement ? Il semblerait que les individus mettent leurs exergue cette question bien malgré eux et ceci au travers de leur comportement. Et, c’est à cela donc que le désormais ex- porte-parole adjoint de l’Envol s’est exercé.
Gédéon ATIBU