Le bloc derrière Moïse Katumbi continue de se reformer. D’abord, il y a Matata Ponyo qui s’est rallié avant d’être rejoint par Seth Kikuni puis Franck Diongo. Ces derniers ont accepté de mouiller leurs maillots pour faire élire le no3 à la présidentielle de décembre.
Ensuite, le mardi dernier, c’est Corneille Nanga qui a décidé d’apporter ouvertement son soutien à l’ex-gouverneur. Il l’a clairement mentionné dans un communiqué parvenu à Partisan-rdc.net.
L’ancien président de la CENI présente le dirigeant d’Ensemble pour la République comme une alternative pour mettre en déroute Félix Tshisekedi dans les urnes. Au moment où Moïse Katumbi séjourne dans l’ex-Province Orientale où Nanga est originaire, ce dernier a mobilisé pour un soutien tous azimuts.
« Son combat contre l’oppression et le banditisme d’Etat instaurés par monsieur Tshilombo rencontre fièrement les piliers de notre détermination de débarrasser notre pays de ce régime inhumain« , a-t-il lancé, en rappelant que Moïse Katumbi est l’une de plus grandes victimes du régime.
« Monsieur Katumbi est l’une des principales victimes de ce régime pour avoir subi d’insoutenables avanies personnelles et contre ses proches collaborateurs dont certains ont été assassinés (Chérubin Okende), arbitrairement faits prisonniers (Kalonda SK Della, Mukebayi) et/ou fatalement recherchés« , explique Nanga dans son document.
Au regard de ce qu’il considère comme des actes inacceptables que Félix Tshisekedi a fait subir aux Congolais de la Grande Orientale, l’opposant en exil demande aux citoyens d’accueillir fraternellement Katumbi dans sa tournée électorale, car, dit-il, il est des rares Congolais qui croient en un avenir reluisant de notre nation.
Il faut rappeler que ce nouveau soutien est signalé alors que d’autres ralliements à l’ex-gouverneur sont signalés. Même si officiellement, Denis Mukwege, Delly Sesanga, Adolph Muzito et Martin Fayulu font cavalier seul jusqu’ici, des sources au sein de leurs états-majors affirment qu’ils pourraient coaliser en vue d’une candidature commune.
Charles Mapinduzi