Des soupçons pèsent sur le processus électoral en cours en République démocratique du Congo. Des signaux semblent bien indiquer qu’une fraude électorale massive se prépare pour maintenir Félix Tshisekedi au pouvoir.
La CENI, la Cour constitutionnelle, les services de sécurité, les finances, etc., sont pointés du doigt d’être au service du régime en place pour s’assurer que les résultats de la prochaine présidentielle seront du côté du chef de l’Etat sortant.
Face à ce présage qui inquiète, des acteurs politiques essentiellement issus de l’opposition ne ménagent aucun effort pour prévenir les Congolais sur ce qui se trame.
Denis Mukwege également pressenti candidat à la présidentielle de décembre sensibilise pour qu’une pression soit exercée sur les dirigeants actuels dont les animateurs de la CENI afin que la volonté des Congolais soit respectée.
« Il est impératif d’exercer une pression en faveur d’une alternance démocratique véritable et de surveiller étroitement le processus électoral. Nous devons nous assurer que les résultats des élections reflètent véritablement la volonté du peuple congolais pour éviter une farce électorale et rompre avec les crises de légitimité », dit-il.
Les souvenirs de dernières élections, celles de 2018, sont encore trop frais pour être chassés de la mémoire. Il a été établi que le chef de l’État, y compris les députés nationaux n’étaient pas élus mais nommés.
Corneille Nanga qui était président de la CENI à l’époque a affirmé être co-rédacteur d’un accord qui avait permis à Félix Tshisekedi de devenir président de la République.
Charles Mapinduzi