La Cour constitutionnelle a rendu son verdict dans les contentieux relatifs à la présidentielle de décembre prochain. Celle-ci a validé tous les 24 candidats déclarés recevables par la CENI puis a même repêché la candidate Joëlle Bile. Ce qui fait 25 compétiteurs dont 2 femmes.
Deux ambitieux étaient notamment visés par des requêtes d’invalidation. D’abord, Moïse Katumbi. L’ancien gouverneur du Katanga a été soupçonné de détenir la nationalité italienne. Cependant, après l’intervention sur la radio française RFI, Alexis Tambwe, dernier ministre de la justice sous Kabila, le débat a semblé clos.
Un autre compétiteur dont on attendait l’invalidation est Félix Tshisekedi. Le président sortant était dans le viseur de l’opposant Seth Kikuni qui l’accuse de trafiquer son identité. Mais, en dépit de la démonstration faite devant les juges par le conseil de Seth Kikuni, la Cour constitutionnelle a décidé de maintenir Tshisekedi dans la course.
Cette Haute Cour dont son président est accusée d’être à la solde du pouvoir. Elle est soupçonnée d’être impliquée dans un complot pour accorder au chef de l’Etat sortant un second mandat sans respecter les règles.
Il faut dire qu’après la décision de la justice congolaise, l’Union sacrée fera face à 24 candidats, à moins que ces derniers se choisissent un ticket commun pour affronter Tshisekedi.
Charles Mapinduzi