Dans exactement une semaine, soit le mercredi 20 décembre, le Congolais sera face à l’urne pour se choisir ses nouveaux dirigeants aussi bien aux législatives nationales et provinciales qu’à la présidentielle.
Au sujet de la présidentielle, le régime en place n’en revient pas. Au fur et en mesure que la date fatidique approche, il voit le pouvoir s’éloigner de plus en plus. Le candidat no 3 qui se présente comme un challenger redoutable n’accorde aucune chance au président sortant.
Les provinces qu’il a visitées lui ont voué amour et accompagnement. Même dans les zones supposées acquises à l’Union sacrée, Moïse Katumbi a fait carton plein. Et c’est cela qui irrite le pouvoir.
Le mardi 12 décembre dernier, ils ont activé toutes les batteries pour rendre la vie difficile au candidat commun de l’opposition. De façon expresse, le MLC de Jean-Pierre Bemba et l’UDPS de Félix Tshisekedi ont été déployées pour empêcher la tenue du meeting de Katumbi ainsi que sa communication avec les Congolais de Moanda.
Conséquence, des personnes ont été brutalisées puis blessées dont un grièvement. Les appareils de sonorisation ont été vandalisés, le stade prévu pour le rassemblement, réquisitionné par les autorités locales pour des activités non initialement prévues : la peur de perdre hante l’Union sacrée.
D’ailleurs, ces incidents ont totalement été condamnés par Moïse Katumbi. Ce dernier considère les commanditaires de ces actes comme étant des ennemis de la liberté.
« Les graves incidents qui ont émaillé la rencontre de Moanda démontrent la faiblesse de nos adversaires qui sont gagnés par la peur de perdre le pouvoir. Je salue toutes les personnes qui ont été victimes des violences provoquées par les criminels qui portaient les symboles d’un parti de la majorité. Les images, les tirs à balles réelles de la police et les témoignages confirment que ces incidents ont été programmés, planifiés et orchestrés avec une volonté d’aller au crime« , a écrit le candidat no 3.
Et, dans la foulée, alors que Moïse Katumbi prévoyait de se rendre dans l’espace Kasaï, notamment à Kananga ce mercredi puis à Mbuji-Mayi, Tshisekedi a changé son programme de campagne pour se retrouver dans le même endroit le même jour, question de perturber le rendez-vous de l’opposition.
Là encore, Moïse Katumbi y voit un plan criminel de l’Union sacrée pour provoquer des violences dans un contexte où elle se voit en train de perdre les scrutins. Au regard de cela, Moïse a décidé de reporter son arrivée dans les Kasaï alors qu’il devrait y entamer sa croisade ce mercredi.
« Afin de ne pas céder à de nouvelles provocations, je prends la décision de suspendre momentanément ma rencontre avec les populations de Kananga et de Tshikapa, depuis trop longtemps abandonnées à elles-mêmes sans eau ni électricité. Je m’interdis d’exposer nos populations à la folie des ennemis de la liberté. Rien ni personne ne pourra jamais justifier qu’une seule goutte de sang congolais soit versée au cours de cette campagne électorale pour conserver le pouvoir« , écrit-il.
Puis, il promet un Congo nouveau grâce à une gouvernance qu’il va instaurer dès qu’il aura pris les rênes du pays.
« Le 20 décembre prochain, un nouveau Congo est possible. Il nous appartient ensemble de le vouloir en protégeant une à une nos voix obtenues bureau de vote par bureau de vote. Le 23 janvier 2024, je consacrerai toutes mes forces et toute mon énergie à améliorer la vie de tous nos compatriotes », a-t-il chuté.
Charles Mapinduzi