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Présidentielle 2023 en RDC : Le verdict de la Cour constitutionnelle attendu avant vendredi prochain

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Que va décider la Haute Cour au sujet de la dernière présidentielle en République démocratique du Congo ? La question reste entière sur les lèvres des Congolais qui attendent voir le dénouement d’un processus électoral qu’une partie de l’opposition considère comme opaque.

Alors que tous les regards sont maintenant tournés vers cette Cour, Dieudonné Kamuleta qui la préside, a affirmé, le lundi 8 janvier dernier, que sa décision serait rendue avant le vendredi 12 janvier prochain. Il l’a indiqué à l’issue des audiences tenues le même jour, à la Cour constitutionnelle.

Il s’agira notamment de rendre les arrêts sur les requêtes déposées en contestation de la dernière présidentielle qui a provisoirement donné vainqueur Félix Tshisekedi. L’une d’entre ces requêtes était portée par le candidat Théodore Ngoy, arrivé bon dernier dans la course mais qui a sollicité l’annulation des élections suite aux nombreuses irrégularités qui ont été constatées.

Allusion notamment faite, selon lui, à la non publication des listes des électeurs, la publication du nombre inexact des électeurs enrôlés, la permission donnée aux électeurs possédant des cartes illisibles de voter, l’absence des témoins dans certains bureaux de vote, la remise des bulletins de vote à certains candidats, la prorogation des jours de vote ou encore la détention des matériels de vote par certains candidats.

Devant les avocats de la CENI et de Félix Tshisekedi, Théodore s’est défendu pour étayer sa thèse.

Il faut dire que suite à des irrégularités constatées au cours des élections du 20 décembre, l’opposition n’arrête d’appeler à l’annulation des scrutins qu’ils qualifient de « simulacre électoral » qui a visé à favoriser le camp au pouvoir.

Selon les résultats proclamés par la CENI, elle-même récusée par l’opposition, Moïse Katumbi est arrivé 2e avec quelque 18% après Félix Tshisekedi qui a recueilli plus de 73%.

Mais, en dépit de la fraude dénoncée, l’opposant Katumbi a refusé de saisir la Cour constitutionnelle. Il estime qu’aller en justice serait légaliser un processus électoral qui a été élaboré pour maintenir Tshisekedi au pouvoir.

La Cour constitutionnelle pourrait-elle décider d’annuler les élections sur base des arguments avancés par le candidat malheureux Théodore Ngoy ou va-t-elle avaliser les résultats de la CENI malgré les dénonciations ? C’est la toute la question.

Charles Mapinduzi

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