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Présidentielle 2023 en RDC : Les USA, la Belgique, la Chine, la France, la Russie, l’Allemagne refusent de cautionner le « braquage électoral » de Denis Kadima en faveur de Tshisekedi

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En 2019, Félix Tshisekedi accède au pouvoir grâce à ce que Jean Yves Le Driant, ministre français des affaires étrangères de l’époque, a appelé « compromis à l’africaine ». Venu en 3e position après Fayulu et Shadari, grâce à un duel signé avec Kabila, le fils du sphinx de Limete a été installé à la tête de la RDC le 24 janvier 2019.

Conscient de son illégitimité au sommet de l’Etat, Tshisekedi a passé l’essentiel de son quinquennat dans les airs, quitte à tenter de convaincre l’Union européenne, les USA, la Russie, la Chine à le reconnaître comme effectivement président de la République. Mais, peine perdue, car le monde entier était au courant des manoeuvres qui ont permis au 5e dirigeant congolais d’accéder au pouvoir.

Cinq ans après, Tshisekedi est sur la voie de refaire le même coup : voler les élections. Dans sa stratégie de s’accrocher au pouvoir et de vouloir imposer une légitimité qu’il n’a pas, le président sortant s’est offert jusqu’à plus de 73% à la présidentielle. Mais, même en RDC, les Congolais n’ont nullement célébré cette victoire, tant elle n’est pas le vrai résultat des urnes. Ce qui fait que Tshisekedi n’ait pas de légitimité déjà au niveau national.

Puis, au niveau international, c’est encore pire. Si quelques chefs d’Etat africains ont envoyé leurs félicitations, la quarantaine d’autres nations africaines demeurent silencieuses, car conscientes des manoeuvres par lesquelles le régime veut s’accorder irrégulièrement une rallonge au sommet de l’Etat.

Pire, aucune vieille démocratie occidentale n’ose même piper mot. Pourtant, c’est évident que le régime espérait qu’en s’accordant plus de 70%, les félicitations de grandes puissances viendraient et permettraient de légitimer ce nouveau pouvoir que Félix Tshisekedi tente de s’offrir.

Cependant, jusqu’ici, ni la France, les USA, la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne, la Chine, ni la Russie que le président congolais a pourtant visité plusieurs fois au cours de son quinquennat, ne lui a adressé un seul message. Ce qui fait que le pouvoir que l’Union sacrée veut de nouveau imposer retombe dans une nouvelle illégitimité aussi bien au niveau national qu’international.

Ce qu’on craint, c’est qu’en voulant voler la victoire du peuple congolais et en voulant s’imposer, Tshisekedi refasse encore des navettes dans tous les coins du monde pour se faire accepter. Malheureusement, grâce aux fonds du trésor public et au détriment des Congolais.

Charles Mapinduzi

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