Il n’y pas d’ennemis en politique, il n’y a que des adversaires, dit-on souvent. Ce lundi 13 novembre, la CENI a réussi à briser le rideau de fer qui séparait Félix Tshisekedi de Martin Fayulu.
Lors des assises dans le cadre de la concertation CENI-candidats présidents de la République à Hilton hôtel, la Commission électorale a placé côte-à-côte Martin Fayulu, Félix et Matata Ponyo.
En entrant dans la salle quelques temps seulement après le président sortant, le président de l’ECIDE ne s’est pas privé de tendre la main à son adversaire, celui-là qu’il accuse depuis 5 ans d’avoir volé son élection en 2018.
Il faut dire que depuis que Félix Tshisekedi a d’abord quitté l’accord de Genève en décidant de se porter contre Martin Fayulu qui venait d’être désigné candidat commun de l’opposition, les relations se sont détériorées entre les 2 personnes qui, pourtant, auparavant, étaient quasiment inséparables et priait dans une même église : Philadelphie.
En 2019, après la proclamation des résultats de la présidentielle, Fayulu qui défend toujours être le vrai vainqueur, a toujours accusé Tshisekedi d’avoir passé un duel avec Kabila pour torpiller les résultats du vote. Depuis, le président de l’ECIDE s’est dressé comme un opposant farouche au régime.
Précisons par ailleurs que la majorité des candidats présidents sont présents au cadre de concertation de la CENI : Seth Kikuni, Delly Sesanga, Martin Fayulu, Matata Ponyo, Marie José Ifoku, Félix Tshisekedi, etc. Seuls Moïse Katumbi et Denis Mukwege (2 sur 26 candidats) se sont faits représenter.
Charles Mapinduzi