La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a récemment publié la liste provisoire des candidatures jugées recevables à l’élection présidentielle en RDC.
Dans celle-ci, elle a retenu les 24 candidatures reçues. Aucune disqualification n’a été observée comme le prédisaient certains observateurs dans le pays.
Depuis, l’on assiste à une guerre des requêtes des candidats présidents, réclamant l’invalidation de certains d’entre eux, par la cour constitutionnelle où se trouve actuellement les dossiers.
Lundi 23 octobre dernier, Seth Kikuni a sollicité le rejet de la candidature du président sortant Félix Tshisekedi pour possession de deux identités différentes. Il accuse celui-ci d’avoir déposé sa candidature en 2018 entant que « Tshilombo Tshisekedi Félix » et en 2023 entant que « Tshilombo Tshisekedi Félix Antoine ».
Mardi 24 octobre s’était le tour de Noel Tshiani. Il sollicite à son tour l’écartement de Moïse Katumbi dans la course présidentielle pour défaut de nationalité. Il précise que Katumbi aurait perdu la nationalité congolaise depuis l’an 2000.
Face à ce jeu, la Conférence Épiscopale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) à travers leur mission d’observation électorale ont appelé la haute cour à suivre la marche de la centrale électorale dans la préservation de l’inclusivité du processus.
Ceci, dans une déclaration conjointe signée le 24 octobre 2023. Dans celle-ci elles louent également les efforts de la CENI dans son souci d’enrôler les congolais vivants dans des localités en proie à l’insécurité.
Par ailleurs, cette mission d’observation déplore le retard observé dans la publication de la liste électorale définitive et la cartographie de bureaux de vote prévue 30 jours avant le début de la campagne électorale soit le 20 octobre dernier.
Mardochée Mpyana Kanku