«On ne chante pas la victoire avant la guerre», dit-on. Il ne reste que 4 mois pour affronter les élections en République Démocratique du Congo.
Pendant ce temps, du côté de la formation politique du président sortant, Félix Tshisekedi, ont chante à l’unisson la victoire à tous les niveaux.
Si la majorité présidentielle pense à l’unanimité que Félix Tshisekedi va rempiler un deuxième mandat, ce n’est pas ce qui se dit au sein de l’opposition et dans les rues de Kinshasa.
Pour le compte de la présidentielle, la RDC compte déjà plus de 10 candidats dont Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Seth Kikuni, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Corneille Naanga sans oublier Félix Tshisekedi, président actuel.
En effet, Félix Tshisekedi a été élu président de la République Démocratique du Congo lors des élections de 2018, pour un mandat constitutionnel de 5 ans avec des attentes précises entre autres, l’instauration de l’État de droit tant venté par son père, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba et l’amélioration du social du peuple congolais répondant ainsi au slogan de son parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (USPS), « Le peuple d’abord ».
Cependant, sous son règne, le social du peuple congolais s’est détérioré encore d’avantage et la justice congolaise reste toujours aux abois. Seules, les promesses ont caractérisé son premier quinquennat.
À l’allure où vont les choses, la misère criante en République Démocratique du Congo et la recrudescence de l’insécurité dans l’Est du de la RDC occasionnant l’occupation de certains territoires congolais par des rebelles, risquent de causer du tort à Tshisekedi.
A l’heure actuel, même son fief naturel, l’espace grand Kasaï n’a su bénéficier de sa gouvernance. Là-bas aussi, il n’y a que des projets et des promesses. Pas d’eau ni de l’électricité moins encore de bonnes routes. Par contre, on y trouve la pénurie de maïs et la vie chère.
Sûrement, l’opposition congolaise va se servir de toutes ces failles afin d’asseoir une contre campagne de taille pour renverser l’autorité morale de l’Union Sacrée de la Nation, surtout si les élections sont transparentes, crédibles et inclusives.
Mardochée Mpyana Kanku