
En vue de clôturer 2023 en toute beauté, SANRU ASBL a rendu compte aux autorités congolaises, y compris ses acteurs de la société civile, de son impressionnant travail abattu en faveur de la population congolaise au cours de l’année. Et le bilan est satisfaisant.
Lui qui s’implique dans l’amélioration des conditions de la qualité de soins pour les Congolais se félicite d’avoir abouti à des résultats voulus et a ainsi décidé de se projeter dans l’avenir.
En marge d’une conférence organisée à Kinshasa ce lundi 18 décembre, l’ASBL a notamment présenté à ses hôtes les différents domaines dans lesquels il est intervenu ainsi que les résultats auxquels il a abouti.
« L’essentiel pour nous était de rendre compte de ce que nous avons fait en 2023. Nous avons mené des activités et ces activités ont produit des résultats. Nous ne travaillons pas en vase clos mais avec notre manière de travailler, nous produisons des résultats. Il a été question aujourd’hui de faire voir auprès des autorités politico-administratives et des acteurs de la société civile ce que nous avons pu produire comme résultats« , a expliqué un des superviseurs de SANRU à l’issue des échanges.
En marge, ce dernier a d’ailleurs balayé d’un revers de la main ces fausses affirmations selon lesquelles cette ASBL serait en train de vendre ses produits médicamenteux. Pour lui, il s’agit de simples faux bruits pour ceux qui ne sont pas au courant de la vraie version. Il insiste que tous les intrants de SANRU sont gratuits dans la zone où l’ASBL a ses extensions.
« Les produits sont totalement gratuits. Nos intrants sont gratuits. Nous les rendons disponibles à la population pour son bien-être. Ce n’est pas de produits à vendre« , a-t-il indiqué.
Du côté du gouvernement, c’est la satisfaction. Un des cadres du ministère de la santé de la santé qui a pris part à l’exposé a reconnu les efforts fournis par SANRU. Il le présente comme un partenaire fiable et crédible de l’Etat congolais et attend qu’il poursuive des actions similaires l’an prochain. Il promet un soutien et un accompagnement des autorités du pays.
« C’était une réunion de redevabilité. Nous travaillons avec beaucoup de partenaires. Ces partenaires nous viennent en appui pour des projets qui contribuent à l’amélioration de la qualité des soins pour nos populations. Alors, SANRU, dans ce qu’il fait comme projets, il prend beaucoup plus des malades clés comme le paludisme, le VIH, la tuberculose. Aujourd’hui, ils sont venus exposer comme dans le cadre de la redevabilité tous les projets qu’ils avaient initié l’année passée. Nous leur avons dit que le gouvernement congolais est toujours disposé à participer activement dans tout ce qu’ils mettent comme projet sur terrain et aussi à les accompagner dans tout ce qu’ils font. Nous voulons aussi qu’ils puissent pérenniser ce qu’ils ont fait et voir aussi demain ce qu’ils feront« , a-t-il dit à la presse.

Il faut dire que cette conférence a eu lieu alors qu’entre le 12 et le 16 décembre dernier, SANRU a entamé, à l’hôtel Royal (Gombe-Kinshasa) une série de formations des responsables des ressources humaines de différents ministères de la RDC.
Ces formations financées par la Banque mondiale ont essentiellement porté sur la prévention, la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA); le but poursuivi par ces formations étant la mise en place des stratégies et politiques au niveau des directions des ressources humaines de différents ministères de la République afin de contrer, prévenir et répondre à ces antivaleurs qui gangrènent la société.
Charles Mapinduzi