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RDC : à l’UDPS-Union sacrée, c’est « les postes d’abord; le peuple, on verra après », constate l’opposant Claudel Lubaya

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En RDC, le pays stagne. Alors que tous les secteurs de la vie nationale sont en urgence et méritent qu’on s’y penche rapidement pour une thérapie de choc, à Kinshasa, les tenants du pouvoir se déchirent autour du partage des postes.

D’interminables guéguerres intestines sont au centre d’une guerre fratricide entre Tshisekedistes, de sorte que le peuple et les problèmes existentiels du pays sont oubliés.

Ce constat déjà fait par plusieurs Congolais est le même que celui de Claudel Lubaya. Dans une réflexion sur les faits politiques de l’heure, l’opposant est perplexe et présage un avenir sombre pour le pays. Mais, il est heureux que les Congolais aient découvert la face cachée des sociétaires de l’Union sacrée.

« Déchirée par des luttes intestines, l’Union dite sacrée aura permis au peuple de découvrir sa vraie nature, ses vraies ambitions et sa vraie raison d’être. La plateforme qui a fait main basse sur le pays se révèle, six mois après, comme un assemblage sans boussole, sans leadership, sans idées, sans projet et incapable de gouverner le pays. Elle constitue un danger pour le pays, otage des luttes pour des postes », écrit-il.

Dans cette idée où l’opposant soutient que les Congolais sont pris en otage, il regrette que ceux qui sont sensés apporter des solutions à leurs problèmes nagent dans des distractions qui retardent le pays. Il fait allusion à la guerre dans l’est, à l’économie en lambeaux, aux routes quasi-inexistantes qui ne préoccupent guerre les dirigeants.

« A suivre de près les agitations de ces derniers jours, l’Union sacrée n’a vraisemblablement ni priorité ni urgence pour le peuple et pour le pays. Le peuple, l’Union sacrée ne connait pas. La vie chère, l’Union sacrée n’en parle pas. L’angoisse nationale, l’Union sacrée ne l’évoque pas. La fin de la guerre, les Union sacrée sont loin de là. L’absence d’eau, d’électricité, de routes, de sécurité et autres, ce n’est pas leur souci. Ni aujourd’hui, ni demain. Les gens qui tiennent d’abord à être servis. De quel côté sont passés les chantres de la consolidation des acquis », s’interroge Lubaya.

Partant de ce qui précède, dans son commentaire, l’ancien député national conclut que pour les Tshisekedistes, il s’agit de la lutte pour les postes d’abord et la pensée au peuple suivra plus tard.

Il soutient que les sociétaires de la coalition au pouvoir ont clairement démontré que pour eux, le salut des Congolais est le cadet des soucis et se résume dans le partage du gâteau, à en juger par le fait que les déclarations s’enchaînent, déclarations dans lesquelles ils vont même jusqu’à contester la légitimité de Félix Tshisekedi, leur autorité morale, en cherchant de devenir, chacun ministre du gouvernement.

« Chacun veut sa part du butin après avoir participé comme complice de la fraude électorale à la présidentielle comme à d’autres échelons. Dans un tel chaos, le peuple ne peut espérer voir ses priorités prises en compte. Rien n’est prévu pour lui ni pour le pays. Personne ne menace de quitter la coalition si les attentes des populations ne sont pas intégrées dans le prochain programme du gouvernement », regrette-t-il.

De ce tableau, Claudel Lubaya craint pour l’avenir de la RDC. Mais, il soutient qu’il ne doit pas s’agir de laisser faire ces acteurs qui se comportent comme des prédateurs et qui hypothèquent le futur de toute une nation et son peuple. Ainsi encourage-t-il les citoyens à empêcher ce naufrage collectif voulu par une caste de politiciens dont leur plus grand souci est le ventre.

« A cette allure, c’est le naufrage politique à l’horizon le plus proche qui n’autorise personne à rester insensible pour laisser faire une association de personnes sans aucune vision pour le pays, continuer à s’amuser avec notre destin commun. Le pays a déjà souffert des fraudes électorales. Il ne peut continuer à crouler sous le poids de l’impéritie de ses dirigeants », chute Claudel Lubaya.

Aujourd’hui, toujours à cause de la même lutte interne à l’Union sacrée, des Tshisekedistes ont initié une pétition qui en est à plus de 100 signatures afin de bloquer l’investiture du nouveau gouvernement, à encore le député Willy Mishiki. Ce qui, si ça arriverait, ne ferait que retarder davantage les réponses aux problèmes qui guettent le pays.

Charles Mapinduzi

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