Dans une correspondance adressée au secrétaire général des nations unies, exploitée par partisan.rdc.net, la RDC a, à travers son ministère des affaires étrangères, sollicité l’accélération du processus de retrait de la Monusco sur son territoire.
«(…) Notre Gouvernement estime que l’accélération du retrait progressif de la MONUSCO en ramenant son démarrage de l’horizon 2024 à la fin de l’année en cours (2023), s’impose pour non seulement désamorcer les tensions toujours croissantes entre elle et les populations congolaises et expérimenter d’autres mécanismes de collaboration avec les Nations Unies mieux adaptés aux circonstances du moment, mais aussi consolider le partenariat avec l’O.N.U pour la paix sur base des besoins et priorités de la RDC.» lit-on sur ce document signé par le VPM Lutundula.
Dans cette lettre, la RDC déplore le fait que les efforts du conseil de sécurité n’aient pas favorisé une paix durable avec la mission onusienne dans l’Est. En même temps elle se demande à quoi sert encore la Monusco sur le sol congolais d’autant plus qu’elle a reconnu son incapacité à combattre les rebelles du M23.
Pour l’État congolais, « il est illusoire et contre productif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC et stabiliser celle-ci ».
Toutefois le régime en place précise que l’urgence pour lui, demeure la restauration de la paix par la fin de l’agression rwandaise et l’éradication des groupes armés dont le M23.
Pour rappel, une énième marche Anti-monusco a été organisée dans la ville de Goma en province du Nord-Kivu, le jeudi 30 août dernier. Réprimé brutalement par les forces de l’ordre, une quarantaine des manifestants ont perdu.
Mardochée Mpyana Kanku